REBELLE - Le 6 janvier, comme d’autres parlementaires avant lui (Hervé Mariton, Frédéric Lefebvre ou Thierry Mariani), le sénateur UMP Gérard Longuet, ancien ministre de la Défense, annonçait qu’il voterait la décriée loi Macron – texte objet de débats houleux au sein de la majorité et sur lequel les frondeurs ne désarment pas .
Mais que des parlementaires UMP votent le texte du gouvernement, le nouveau président de l’UMP Nicolas Sarkozy n’en veut pas. Ainsi, selon l’Express du 16 janvier, l’ancien chef de l’Etat a "rappelé à ses troupes la nécessité de s’opposer en bloc au projet de loi Macron".
Une injonction de Nicolas Sarkozy que n’a pas compris Gérard Longuet, selon un confidentiel du Figaro de ce mardi 20 janvier. Toujours prêt à voter ce texte "qui a des orientations libérales et européennes intéressantes" malgré les consignes, Gérard Longuet l’a confirmé à Emmanuel Macron en personne lors d’une rencontre dans un restaurant proche de l’Assemblée, rapporte encore Le Figaro.