Les frondeurs du PS ne désarment pas sur la loi Macron

Publié à 09h49, le 17 janvier 2015 , Modifié à 14h16, le 17 janvier 2015

Les frondeurs du PS ne désarment pas sur la loi Macron
Emmanuel Macron © LIONEL BONAVENTURE / AFP

C'EST REPARTI POUR UN TOUR - Le porte-parole du PS, Olivier Faure, a déjà prévenu : "Si un frondeur bataille sur le travail du dimanche, on ne pourra pas dire qu'il brise l'union nationale". Les attentats qu'a connu la France créent certes un climat politique différent, mais les contestations sur la loi Macron ne s'effaceront pas pour autant. Le débat est donc rouvert et les frondeurs sont déterminés à faire entendre leurs positions sur le texte du ministre de l'Économie. Les échanges seront simplement (peut-être) un peu moins houleux.

Ainsi Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire et chef de file des frondeurs, répète-t-il son opposition au texte tout en promettant "de la retenue dans la communication". Voici ce qu'il explique au Parisien, samedi 17 janvier :

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Bien sûr qu'avec ces drames, l'histoire de la loi Macron n'est plus la même. Nous aurons tous de la retenue dans la communication. [...] Mais le texte reste ce qu'il est, et le gouvernement n'a pas cherché à l'apurer dans ses aspects les plus controversés.

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Et François Lamy, ancien ministre et proche de Martine Aubry, d'ajouter dans les colonnes du quotidien :

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Bien sûr, chacun est conscient du climat, mais les débats économiques et sociaux doivent durer. 

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Actuellement débattue en commission à l'Assemblée, la loi Macron arrivera dans l'hémicycle à partir du 26 janvier. En attendant, Manuel Valls bénéficie d'une spectaculaire embellie sondagière et reçoit les louanges d'une classe politique au diapason. Une situation dont ses proches espèrent qu'elle perdurera au moment de l'examen de la loi Macron. 

Didier Guillaume, patron des sénateurs socialistes, estime ainsi auprès du Parisien :

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On aurait l'air de quoi à continuer de s'écharper sur sept ou douze dimanches d'ouverture des magasins après ce qui s'est passé...

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[Bonus Track]

Les élus UMP sont également divisés, un certain nombre ayant annoncé leur volonté de voter pour la loi Macron, ou être "prêt" à le faire sous certaines conditions. Mais Nicolas Sarkozy, lui, ne veut pas en entendre parler. D'après L'Express vendredi 16 janvier, le président de l'UMP a ainsi demandé à tous les parlementaires du principal parti d'opposition de voter contre le texte du ministre de l'Économie.

L'Express écrit : 

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A plusieurs reprises avant les attaques terroristes visant la France, Nicolas Sarkozy a rappelé à ses troupes la nécessité de s'opposer en bloc au projet de loi Macron. 

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