Nicolas Dupont-Aignan a demandé à Éric Zemmour d'être candidat pour son parti aux européennes

Publié à 16h17, le 02 novembre 2014 , Modifié à 16h19, le 02 novembre 2014

Nicolas Dupont-Aignan a demandé à Éric Zemmour d'être candidat pour son parti aux européennes
Nicolas Dupont-Aignan et Éric Zemmour © Reuters - MaxPPP / Montage Le Lab

C'EST NON - Il n'avait pas encore publié Le suicide français, mais ses idées en séduisaient déjà certains il y a de cela quelques mois. Éric Zemmour aurait en effet été approché par différentes formations politiques pour les élections européennes de mai dernier. Y compris Debout la France : c'est ce qu'a déclaré son président Nicolas Dupont-Aignan, sur Sud Radio dimanche 2 novembre, comme l'a repéré Metronews

Le patron du parti eurosceptique a ainsi indiqué avoir proposé au polémiste, qu'il "connaît depuis très longtemps", d'être tête de liste de son mouvement en Ile-de-France. Mais Éric Zemmour a refusé :

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Parce qu'il a préféré garder sa liberté journalistique et puis parce qu'il ne voulait pas.

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Et d'après Nicolas Dupont-Aignan, "d'autres [partis] lui ont proposé" la même chose. L'ancien candidat à la présidentielle a cependant refusé de nommer les formations qui auraient approché Éric Zemmour :

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Je ne révèle pas des conversations privées. C'est à Éric Zemmour de le dire.

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Le Front national, par exemple, aurait-il tenté de s'attacher les services de l'ancien journaliste ? Si Jean-Marie Le Pen avoue avoir "de la sympathie" pour Éric Zemmour (il juge comme lui que le régime de Vichy est "excusable"), c'est un peu plus compliqué pour Florian Philippot. Le vice-président du parti frontiste avait estimé, le 15 octobre, que le polémiste était "un instant de fraîcheur dans le débat démocratique". Le 20 octobre, il expliquait en ces termes la proximité d'Éric Zemmour avec certaines idées du FN :

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Éric Zemmour dit des choses fort intéressantes par ailleurs sur l'immigration, sur l'Europe, sur le patriotisme... Oui de ce point de vue, il est proche du Front national, il défend comme nous le patriotisme français, la souveraineté nationale, l'arrêt de l'immigration et les frontières, c'est une évidence.

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Mais une semaine plus tard, le numéro 2 du parti frontiste prenait quelques distances avec l'auteur controversé, mettant en cause son "pessimisme" et son côté "un tout petit peu réac' et ringard", critiquant notamment sa théorie sur la féminisation de la société.

Le maire de Béziers Robert Ménard, élu avec le soutien du FN, avait également invité son "ami" Éric Zemmour dans sa ville à la mi-octobre pour "libérer la parole".

L'UMP ferait-elle également partie de ceux qui ont approché l'auteur du Suicide français ? Metronews rappelle à ce sujet que le parti alors majoritaire l'avait invité à une convention en mars 2011.

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