Olivier Besancenot regrette que le Front de gauche préfère "bidouiller avec EELV" plutôt qu'avec le NPA

Publié à 12h11, le 13 février 2015 , Modifié à 12h26, le 13 février 2015

Olivier Besancenot regrette que le Front de gauche préfère "bidouiller avec EELV" plutôt qu'avec le NPA
Olivier Besancot, captures d'écran France 2

Et pourquoi pas avec nous ? Invité des 4 Vérités sur France 2, ce vendredi 13 février, l'ex-porte-parole du NPA s'est montré sévère envers le Front de gauche. Interrogé sur le rassemblement nécessaire de la gauche de la gauche pour peser dans le débat (et les urnes) il explique : "Tout le monde est pour cette idée de rassemblement. La question, c’est sur quel contenu et comment on le fait." Son espoir, que ce qui se passe en Grèce (Syriza) et en Espagne (Podemos) entraine un "électrochoc"  et que les forces anticapitalistes se réunissent. Première pique en direction des autres partis :

Il faudrait moins de prétendants pour 2017 et plus de postulants pour 2015 !

Olivier Besancenot souhaite élaborer un programme, parler avec "Lutte Ouvrière, Mélenchon, les militants libertaires..." mais voilà pour échanger, il faut être deux : 

La direction du Front de gauche visiblement regarde un peu à sa droite ce qu'elle peut bidouiller avec EELV voire les socialistes de gauche.

L'ex-candidat à l'élection présidentielle de 2007 goute peu visiblement les tentatives de rapprochement de ces derniers mois entre  Cécile Duflot et Jean-Luc Mélenchon. D'ailleurs, il somme les Verts d'être plus clairs dans leur positionnement à propos de la loi Macron, qu'il qualifie de "plan d'austérité"  : 

Là, spéciale dédicace à EELV. C’est bien de se dire solidaire de la Grèce mais est ce que oui ou non on combat ensemble la loi Macron ? Nous on l’espère, c’est ce front unitaire qu’il faut constituer.  

En attendant que le Front de gauche regarde de nouveau vers le NPA, Olivier Besancenot veut fédérer "ceux qui s'opposent au quotidien à la politique du gouvernement". Lui parait prometteuse, une "nouvelle génération en train se se radicaliser", les "zadistes "comme ceux de Sivens ou Notre dame des Landes. Des "zadistes" visiblement plus dans la gamme de couleurs d'Olivier Besancenot que les Verts. Il faut dire que les relations ont toujours été *un peu* compliquées avec le Front de gauche, comme l'ont encore montré en 2014 les discussions au moment  des municipales ... ou des européennes.   

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