Olivier Besancenot trouve que l'unité nationale "devient un tout petit peu pénible"

Publié à 20h24, le 22 janvier 2015 , Modifié à 20h28, le 22 janvier 2015

Olivier Besancenot trouve que l'unité nationale "devient un tout petit peu pénible"
Olivier Besancenot © Captures d'écran Canal +

ET ENCORE JE ME RETIENS - Nicolas Sarkozy n'est pas le seul à en avoir légèrement marre de l'union nationale. Un climat qui avait déjà commencé à se fissurer sérieusement avant que l'ancien président de l'UMP ne lui livre quelques coups définitifs, au JT de France 2 mercredi 21 janvier. Figurez-vous qu'Olivier Besancenot aussi en a ras la casquette.

Invité du Grand Journal de Canal + jeudi 22 janvier, l'ancien candidat à la présidentielle a livré le fond de sa pensée quant à cette ambiance de trêve politique après les attentats des 7, 8 et 9 janvier. Un agacement qui se fait d'abord jour au moment d'évoquer François Hollande, "monsieur à la mode, là, en ce moment, unité nationale". Quelques minutes plus tard, l'ancien porte-parole du NPA explique que "dans les semaines qui vont venir, on va avoir deux éléments parfaitement contradictoires selon [lui]" :

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Il y a une espèce d'élément d'espoir par rapport aux attentats : cette espèce d'unité humaine, d'union humaine, je ne sais pas comment l'appeler, d'union populaire, un mouvement du bas, où les gens ont envie de se retrouver [...].



Et en même temps, cette récupération politique sur le thème de l'unité nationale, qui devient un petit peu pénible, un tout petit peu pénible, pour pas dire plus.

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Un coup de gueule à retrouver dans cette vidéo, isolée par Le Lab :


Olivier Besancenot trouve que l'unité nationale...par LeLab_E1

Plus loin, il évoque l'équipe de Charlie Hebdo, décimée par les frères Kouachi. Et la multitude de "Charlie" nés après cette attaque l'énerve visiblement tout autant :

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Je pense à leur combat et il y a une forme d'instrumentalisation politique. Je peux pas... personne ne peut parler en leur nom. Mais il faudrait que certains, avant d'ouvrir la bouche, fassent un peu attention.

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Olivier Besancenot avait déjà fait part de son scepticisme face à cette union nationale qu'il juge de circonstance, refusant de se rendre à la marche républicaine du 11 janvier à Paris. Il dénonçait déjà "une instrumentalisation politique" et expliquait :

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Je ne veux pas me retrouver derrière Nicolas Sarkozy, François Hollande et mélanger notre tristesse.

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Du rab sur le Lab

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