Philippe Saurel, maire de Montpellier et proche de Manuel Valls, demande au gouvernement le report de la réforme des rythmes scolaires

Publié à 11h36, le 22 mai 2014 , Modifié à 11h39, le 22 mai 2014

Philippe Saurel, maire de Montpellier et proche de Manuel Valls, demande au gouvernement le report de la réforme des rythmes scolaires
Philippe Saurel. © Maxppp.

L’instauration de la réforme des rythmes scolaires, initiée par Vincent Peillon et poursuivie – avec atténuation – par Benoît Hamon s’apparente à un chemin de croix. L’opposition de droite et du centre en avait fait l’un de ses chevaux de bataille lors des élections municipales.

Mais la gauche n’est pas en reste non plus. Si Ségolène Royal a fait la leçon à l’ancien ministre de l’Education, et que Gérard Collomb, à Lyon, a assuré qu’il ne mettra pas en œuvre la réforme dès 2013, le nouveau maire de Montpellier demande également un report de cette réforme.

Elu édile de Montpellier après être parti en dissidence contre le candidat officiel du PS – ce qui lui a valu son exclusion du parti – Philippe Saurel plaide ainsi, ce jeudi 22 mai dans "Bonjour Monsieur le maire", sur Europe 1, "pour un report d’un an de la réforme".

Et ce proche de Manuel Valls - qui devrait le décorer de la légion d’honneur selon le JDD - de développer, alors que l’Agglomération qu’il dirige également a voté un vœu en ce sens pour "montrer au gouvernement que cette réforme est faite dans la hâte et qu’elle ne répond pas totalement aux attentes des maires" :

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Dans les 31 communes de l’Agglomération, il y a des problèmes récurrents, inhérents à la mise en place de cette réforme. Ce sont des problèmes financiers, la région Languedoc-Roussillon est une région pauvre. Les finances des collectivités sont en baisse donc ça crée des soucis dans l’organisation des budgets des communes et en particulier pour Montpellier.

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Selon Philippe Saurel, ancien soutien de Manuel Valls durant la primaire présidentielle socialiste, deux maires seulement sur les 31 de l’Agglomération se sont "exprimés de façon très favorable".

"Nous ne sommes pas contre la réforme", assure-t-il pourtant, avant d’ajouter :

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Mais il nous faut un peu plus de temps pour la mettre en place. Très peu de communes sont extrêmement favorables à cette réforme. Nous avons écrit au ministre. L’Etat a l’intention d’imposer cette réforme. Nous n’avons pas les moyens de nous y opposer.

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Du rab sur le Lab

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