MISE A JOUR - La majorité socialiste et du gouvernement Valls est de plus en plus étriquée à l’Assemblée nationale , les votes d’une partie des socialistes et des écologistes faisant défaut. Alors, Manuel Valls regarde vers le centre avec qui il reconnait qu’il aurait été prêt à gouverner. Ce que souligne sans fard le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen qui a dénoncé la "faute morale et politique" du PS envers le Modem.
Sur le plan économique, la ligne portée par Manuel Valls et son ministre de l’Economie Emmanuel Macron semble se déporter sur la droite du PS. Ce que dénonce l’aile gauche du parti de la rue de Solférino à l’image d’Henri Emmanuelli et qui met la droite en porte-à-faux, selon le tout nouveau patron des sénateurs UMP, Bruno Retailleau.
L’élu vendéen estime ainsi que la droite "doit se repenser". En "plus libérale", dit-il :
Les positions de @manuelvalls obligent la droite à se repenser plus libérale! @ump
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 24 Octobre 2014
Sous-entendu, la politique du gouvernement de Manuel Valls est tellement à droite qu’elle oblige la droite à revoir son logiciel. Un message pour les candidats à la présidence de l’UMP Sarkozy, Le Maire et Mariton ou pour les futurs prétendants à la candidature à la présidentielle ?