Présidence de l'UMP : Nicolas Sarkozy lance sa campagne par un meeting à Lambersart

Publié à 18h58, le 25 septembre 2014 , Modifié à 17h03, le 17 octobre 2014

Présidence de l'UMP : Nicolas Sarkozy lance sa campagne par un meeting à Lambersart
Nicolas Sarkozy le 25 septembre 2014 à Lambersart © Captures d'écran - Montage Le Lab

EN CAMPAGNE - C'était son premier meeting depuis l'annonce de sa candidature à la présidence de sa "famille politique". Nicolas Sarkozy était à Lambersart, dans le Pas-De-Calais, jeudi 25 septembre, pour définitivement lancer sa campagne, après l'annonce de son retour sur Facebook, une interview au JDD et 45 minutes d'interview au JT de France 2.

Notre journaliste Thibaut Pézerat était sur place, à suivre ici : @ThibPez

Retrouvez les principales déclarations du candidat à la présidence de l'UMP et ancien président de la République ci-dessous.

19h54 : Le discours de Nicolas Sarkozy est terminé. 

Et une Marseillaise pour finir :

19h53 : "J'aurais besoin de votre courage, parce que du courage il va en falloir. Parce qu'ils seront tous contre nous, parce qu'ils sentent qu'il y a un immense élan qui est en train de se lever, une force trop longtemps silencieuse et qui maintenant veut prendre la parole". "Je demande aux plus jeunes de s'engager comme jamais, aux plus anciens de reprendre du service, et à vous tous de retrouver l'histoire."

19h53 : Comme il l'avait expliqué sur France 2, Nicolas Sarkozy veut, s'il revient au pouvoir, recourir plus fréquemment au référendum. Ce jeudi, il a indiqué trois sujets de consultation populaire dans son esprit : le RSA ("pas de RSA ou d'allocation communale sans accepter en contrepartie l'exercice d'une activité au service de la collectivité"), la réduction du nombre de parlementaires et la fusion des conseils régionaux et généraux.

19h50 : #Point anaphore

Nicolas Sarkozy "ne prétend" pas avoir "tout réussi pendant [son] mandat". Mais "pendant cinq ans, pour la première fois depuis bien longtemps, la droite au pouvoir n'a jamais cédé à la pression de la rue", a-t-il lancé, rappelant plusieurs réformes engagées souys son quinquennat. Service minimum dans les transports, autonomie des universités, réforme des retraites : à chaque fois, "nous avons tenu", a-t-il martelé.

19h46 : Sur la relation franco-allemande et le respect de l'objectif des 3% de déficit : "Imaginez la tristesse de de Gaulle regardant ce qu'ils sont en train de faire de la grandeur de la France."

19h38 : Nicolas Sarkozy donne quelques éléments de politique générale : "Je veux lever la chape de plomb du conformisme qui empêche d'aller au fond des choses. [...] Il faudra travailler d'avantage, le nombre de fonctionnaires devra être réduit, il nous faudra accepter que le recrutement dans la fonction publique ne soit pas tous soumis à la règle du statut à vie car cela n'est plus adapté aux exigences du monde moderne."

Plus tôt, il avait indiqué vouloir que la France "profite" du gaz de schiste. "J'entends les donneurs de leçons, avant même que j'ai pu parler je les entends", a-t-il affirmé.

19h35 : Nicolas Sarkozy affirme n'avoir "aucune leçon à recevoir" de Marine Le Pen, qui a fait de lui sa "cible privilégiée" et a "donné un sérieux coup de main à son ami François Hollande" en 2012. "Chacun doit assumer ses responsabilités, même elle!"

19h33 : Pendant ce temps-là, en tribune de presse :

19h30 : "Cette gauche au pouvoir est réactionnaire"

19h27 : "La vie n'est faite que de risque, le pire étant de n'en prendre aucun, ça n'a jamais été ma conception. Si je n'aimais pas le risque, je me serai abstenu d'être candidat à la présidence de notre famille politique."

19h26 : Nicolas Sarkozy poursuit dans sa logique d'homme politique "au-dessus des partis" : "La question n’est pas de savoir s’il faut être plus ou moins à droite mais : quelle politique économique pour retrouver la croissance ?"

19h24 : L'ancien chef de l'État a lancé un appel au rassemblement de sa famille politique : "Je ne veux pas entendre dans notre famille politique que l'on s'exclut les uns les autres". Avant cela, il avait aussi fustigé les "disputes dérisoires" qui ont "ridiculisé" sa "famille politique", dans une référence certaine à la guerre entre Jean-François Copé et François Fillon.

19h20 : Le candidat assure qu'il y aura bien des primaires internes à l'UMP en 2016. "A-t-on oublié mon tempérament ?", demande-t-il dans un grand sourire. Et de lancer discrètement un message à François Fillon et Alain Juppé :

"

Ne faisons pas de ce sujet une inutile querelle. Le moment venu chacun d'entre vous pourra choisir celui ou celle qu'il considérera comme le meilleur. D'ici là j'appelle chacun à s'investir dans le collectif, à travailler en équipe et à apporter sa pierre importante à l'édifice que nous sommes en train de reconstruire. (...) Il n'y a rien à ajouter, il n'y a pas d'autre commentaire et je souhaite maintenant que l'on n'en parle plus !

"

19h18 : Le meeting est perturbé par une dizaine de militants munis d'une pancarte "Nicolas délinquant". 

"Ne vous intéressez pas à eux, ils ne pensent rien, ne font rien", réplique Nicolas Sarkozy.

19h15 : Lors de son interview à France 2, Nicolas Sarkozy avait indiqué "ne rien penser du tout" de François Hollande. mais très vite à Lambersart, ils se livre à un réquisitoire contre le président de la République :

"

La présidence normale… On imagine ce que cela aurait été si elle ne l’avait pas été !



Que reste t il de l'immense "moi président" ? On s'attendait au pire, au moins de ce point de vue nous n'avons pas été déçus.

"

19h11 : "Lorsque j'étais silencieux, votre soutien ne m'a jamais fait défaut. [...] Je n'avais jamais imaginé vous laisser tomber. Je n'en avais pas le droit, et il faut bien le dire : je n'en avais pas du tout envie non plus".

19h09 : "Si vous saviez comme je suis heureux de vous retrouver !", lance Nicolas Sarkozy. La foule répond : "Nous aussi !"

19h06 : L'ancien président de la République commence par un homage à Hervé Gourdel, otage français assassiné par des islamistes. Il demande aux militants présents de se lever et de respecter une minute de silence en sa mémoire.

Nicolas Sarkozy a fait le chemin entre Paris et Lille en train, pour coller à la "modestie" et à la "sobriété" de la campagne.

L'ancien président de la république s'adresse à plus de 2000 personnes, au Gymnase Pierre de Coubertin dans le quartier populaire du Pacot-Vandracq. Mais comme beaucoup plus de monde est attendu, ceux qui n'ont pas pu entrer pourront se consoler en regardant le discours sur l'écran géant installé à l'extérieur. "12.000 invitations ont été envoyées aux sympathisants et militants, 20 000 en tout avec le tractage aux abords des universités entre autres", précise Le Figaro. Daniel Fasquelle, député-maire UMP de la ville, qui s'exprimait avant le discours de Nicolas Sarkozy, a annoncé qu'entre "4000 et 5000 personnes" étaient présentes, selon un journaliste du Huffington Post.

Le choix de Lambersart, ville de 28500 habitants, n'avait rien d'anodin, comme l'ont à maintes reprises précisé les proches du candidat cette semaine : le Nord, c'est la "terre du Général de Gaulle". C'est aussi là qu'avait eu lieu le meeting fondateur de l'union en mouvement, en 2001, avant la création de l'UMP en 2002. "Nicolas Sarkozy aime la région Nord-Pas-de-Calais, ajoute le député-maire UMP de Lambersart, Marc-Philippe Daubresse, au JDD. Lors de son quinquennat, il y a fait 15 déplacements. Il a fêté ses 50 ans dans le Vieux-Lille."

Mais le Nord est aussi une "terre de mission" pour l'UMP : Lille, située à quelques kilomètres seulement de Lambersart, est le fief de Martine Aubry. Un peu plus loin, Hénin-Beaumont est devenue une mairie FN lors des dernières municipales.

La ville est, par ailleurs, parmi le top 20 des communes françaises qui payent le plus l'ISF, rappelle Europe 1.

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