Quand François Hollande s’emmêle les pinceaux en évoquant l’Inde et la Grèce à la place de l’Egypte

Publié à 10h42, le 13 février 2015 , Modifié à 23h01, le 15 février 2015

Quand François Hollande s’emmêle les pinceaux en évoquant l’Inde et la Grèce à la place de l’Egypte
François Hollande à son arrivée à Bruxelles, jeudi 12 février © ALAIN JOCARD / AFP

COUP DE BARRE - Une nuit blanche de négociations en Biélorussie sur l’Ukraine suivi d’un Conseil européen rassemblant vingt-huit nationalités dans la capitale de la Belgique pour discuter de la situation de la Grèce, on comprend que François Hollande en perde un peu son sens de l’orientation.

Jeudi soir, à l’issue de ce marathon diplomatique, le président commet un "léger" lapsus géopolitique à l’occasion de sa conférence de presse bruxelloise. En lieu et place de l’Egypte, qui a confirmé le jour même l’achat de vingt-quatre avions Rafale à l’Hexagone, le chef de l’Etat évoque l’Inde, elle-aussi susceptible de toper avec Paris. Réalisant son erreur, l’intéressé s'en sort par une boutade :

J’aurais pu aussi dire le Qatar, dans la confusion due à la fatigue, mais peut-être aussi à l’espoir.

Un clin d’œil, volontaire pour le coup, à un potentiel accord avec l’émirat pour la vente de dizaines d’appareils Dassault.

Rebelote quelques minutes plus tard, François Hollande remplace cette fois l’Egypte par la Grèce. Nouvelle justification amusée :

On va bientôt terminer cette conférence de presse, parce que finalement, je crée une certaine confusion, on ne sait plus qui a acheté quoi et qui a bénéficié d'un prêt ou d'un autre. Mais enfin pour l'instant sur l'Ukraine, c'était bon.

Réécoutez le double-lapsus de François Hollande, isolé par Europe 1 :



Ce n'est pas la première fois, loin de là, que le locataire de l'Elysée commet un impair géographico-sémantique. En 2013, il confondait l'Egypte (décidément) et la Tunisie, présentait ses condoléances au "peuple chinois" lors d'une visite au Japon et transformait même la Macédoine en une imaginaire "Macédonie".

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