Réforme territoriale : les super-régions de Hollande, épisode II, la balade du Limousin

Publié à 21h46, le 07 juillet 2014 , Modifié à 09h44, le 08 juillet 2014

Réforme territoriale : les super-régions de Hollande, épisode II, la balade du Limousin
Les cartes des super-régions proposée par l'Élysée le 2 juin et par le député Carlos Da Silva.

#PRESQUE LA MÊME - Il faut attentivement regarder la carte ci-dessus pour répérer la seule et unique différence entre la carte proposée par François Hollande le 2 juin et sa nouvelle mouture, ce lundi 7 juillet : le sort du Limousin.

La première carte ayant été rejetée par le Sénat, vendredi 4 juillet, voici donc la nouvelle carte, tweetée ce lundi 7 juillet par Carlos Da Silva,  rapporteur du texte sur la réforme territoriale :

Contacté par le Lab, le député socialiste de l'Essonne sous-titre ce document :

C'est une carte qui respecte l'esprit donné par François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. C'est un point de départ qui peut aussi être un point d'arrivée, en fonction du débat parlementaire, à partir du 15 juillet.

#PETIT CHANGEMENT

Seul changement, le Limousin (qui comprend les départements de Creuse, Haute-Vienne et la Corrèze, si chère à François Hollande). Alors qu'en juin, la région était fiancée aux régions Poitou-Charentes et Centre, la voici désormais en passe de fusionner avec l'Aquitaine. A la grande joie de Bernard Combes, maire de Tulle et conseiller de François Hollande, qui plaidait en ce sens et dénonçait, cité par Sud Ouest, une "grande région imprécise et improbable" Poitou-Charentes-Centre-Limousin.

#VICTOIRE DE ROYAL

La grande région Poitou-Aquitaine, souhaitée par Alain Rousset, président de la région Aquitaine, et imaginée par le comité Balladur, ne verra pas le jour. Une victoire pour Ségolène Royal, ministre de l'Écologie et ancienne présidente de la région Poitou-Charentes, qui était opposé à cette fusion, analyse I>Télé ( lui préférant une union du Poitou avec les Pays-de-la-Loire, qui n'est pas actée).

#STATU QUO EN BRETAGNE

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, avait joué la carte de la menace pour maintenir intacte sa Bretagne. Le nouveau projet de carte ne prévoit toujours pas de mariage avec les Pays de la Loire, contrairement à ce que demande Bernard Poignant, ancien maire de Quimper et conseiller de François Hollande.

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