Yves Jégo : "Si j’ai réussi à réconcilier Morin et Lagarde, je mérite un prix Nobel de la paix"

Publié à 07h18, le 19 août 2014 , Modifié à 07h18, le 19 août 2014

Yves Jégo : "Si j’ai réussi à réconcilier Morin et Lagarde, je mérite un prix Nobel de la paix"
Chantal Jouanno et Yves Jégo. © Maxppp.

Si la rentrée est chargée pour le gouvernement, elle l’est également pour l’opposition. Outre l’UMP, qui s’apprête à désigner son futur président, l’UDI également est en campagne pour sa présidence et le remplacement de Jean-Louis Borloo, retraité de la politique et nouveau président du club de football de Valenciennes.

Quatre candidats sont en lice : Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo, Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde. Et Yves Jégo, ancien de l’UMP, compte bien jouer sur un créneau : se poser en rassembleur et garant de l’unité du centre. Au Figaro de ce mardi 19 août, il prévient, soulignant les antécédents entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde :

Si le deuxième tour se joue entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde, le perdant quittera le parti et le fera exploser.

Sous-entendu, pour que l’UDI survive, il faut voter pour lui. Et Yves Jégo, qui se présente à la tête d'un "ticket" avec Chantal Jouannode s’amuser des déclarations de ses deux concurrents qui assurent qu’ils réussiront à travailler ensemble. Aussi lance-t-il, ironique :

Si j’ai réussi à réconcilier Morin et Lagarde, je mérite un prix Nobel de la paix.

En 2012 déjà, la guerre entre l’ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy et le député-maire de Drancy avait fragilisé le rassemblement centriste. En février 2012, Hervé Morin accusait même Jean-Christophe Lagarde d’avoir un "comportement de voyou".

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