LA QUESTION - C'est celle que beaucoup attendaient sans (souvent) vouloir la poser : qui allait interroger François Hollande sur sa relation avec l'actrice Julie Gayet lors de sa grande conférence de presse du 14 janvier ? Et, surtout, comment allait être posée cette question ?
C'est Alain Barluet du Figaro qui s'y est collé dès le début de la conférence. En tant que président de l'association de la presse présidentielle, et puisqu'il s'agit des voeux du président aux journalistes, la toute première question lui revenait.
Le journaliste y est allé, selon ses propres mots, "sans détour" :
Valérie Trierweiler est-elle toujours aujourd'hui première dame de France ?
Alain Barluet n'a cependant pas semblé ravi de sa question. Près d'une heure après, il a tweeté, en référence au journaliste Albert Londres (qui a donné son nom au prix récompensant les meilleurs journalistes francophones) :
#ConfPR Albert Londres, pardonne moi!
— Alain Barluet (@abarluet) 14 Janvier 2014
François Hollande a quant à lui refusé de répondre à toute question concernant sa vie privée (>> c'est à lire ici sur le Lab).
Voici le gif de la question-réponse :
Mais des relances sont venues un peu plus tard lors de la conférence de presse, après une salve de questions sur le pacte de responsabilité du président.
Jeff Wittenberg, journaliste pour France 2, a interrogé François Hollande sur les poursuites judiciaires qu'il comptait donner à la publication de Closer. [>> la réponse ici]
David Doukhan pour Europe 1 l'a questionné sur la pertinence du statut de première dame. Ce à quoi le président a répondu qu'il n'y avait "pas de statut du conjoint du chef de l'Etat" mais "une pratique" et que les moyens consacrés à ce conjoint devaient être "connus" et "les moins élevés possibles".
Jean-Jérôme Bertolus, journaliste pour i>Télé et Canal Plus, l'a quant à lui relancé sur le thème de sa propre sécurité. Closer a en effet révélé que le président se déplaçait en secret et avec une sécurité réduite. [>> sa réponse là]
Nicolas Domenach, pour Canal Plus, a également tenté une question sur l'état de santé de Valérie Trierweiler et sur l'impossible séparation vie privée/vie publique d'un président de la République. En vain.
Tentative ultime en fin de conférence de presse de la part d'un journaliste étranger de Associated Press. François Hollande a encore une fois invoqué le respect de la vie privée.
A en croire le Petit journal du 13 janvier, tous les journalistes n'étaient pas prêts à poser des questions sur la vie privée de François Hollande. Regardez leur reportage, à partir de 6.06 :
Cet article a été actualisé au fur et à mesure de la conférence de presse.