#EPISODE63- Anne Hidalgo et Ségolène Royal s'apprécient assez peu et cela se sent. Leurs dernières passes d'armes portaient sur le thème de la pollution et de la mise en place de la circulation alternée après celle sur le stade de Roland Garros . Visiblement, Ségolène Royal n'apprécie pas d'être mise en cause par la maire de Paris. Ainsi quand cette dernière explique ce mercredi 13 octobre su RTL, qu'elle estime qu'interpeller les salariés d'Air France soupçonnés de violence à leurs domiciles à 6h du matin n'est pas un bon signal, la ministre de environnement ne laisse pas passer. Interrogée sur RMC mercredi matin, elle déclare :
"Je n'ai pas a commenter ça. Ça ne sert à rien de jeter de l'huile sur le feu. Tous les commentaires schématiques de la part de personnes qui ne sont pas impliquées dans ce conflit ne facilitent pas la situation.
"
Jean-Jacques Bourdin poursuit l’interview en évoquant Jean-Luc Mélenchon qui sur son plateau la veille appelait les salariés à recommencer . Ségolène Royal remet le leader du parti de gauche à sa place ... mais n'oublie pas Anne Hidalgo pour autant . Elle critique :
"Jean-Luc Mélenchon n'est pas membre du gouvernement. Nous n'avons pas la même responsabilité. Le poids de ma parole en tant que membre du gouvernement n'est pas le même que celui - de celle ou ceux- que vous venez de citer qui ne sont pas membres du gouvernement.
"
Voilà. Mélenchon et Hidalgo apprécieront. Et Ségolène Royal de poursuivre que ministre, c'est être responsable. Et être responsable, "c'est faciliter la reprise du dialogue social".