Alain Minc salue l’action diplomatique de François Hollande, "un homme bizarre" qui "fait le job"

Publié à 07h06, le 05 septembre 2013 , Modifié à 07h06, le 05 septembre 2013

Alain Minc salue l’action diplomatique de François Hollande, "un homme bizarre" qui "fait le job"
Alain Minc, le 11 décembre 2008 à Paris. (Maxppp)

Ancien "visiteur du soir" de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Alain Minc porte parfois un regard bienveillant sur François Hollande, dont il aimerait bien qu’il fasse son "tournant de la rigueur".

Mais sur la politique étrangère, et notamment le dossier syrien, Alain Minc couvre le chef de l’Etat d’éloges. Comme dans cette interview que l’essayiste accorde, ce jeudi 5 septembre au Parisien, et dans laquelle il développe une théorie sur la dichotomie de l’action du président Hollande.

Ainsi dépeint-il deux facettes de François Hollande : l’une brillante, pour la politique extérieure, déclarant que François Hollande "fait le job". L’autre, plus sombre, concernant la politique intérieure.

Ainsi déclare-t-il au quotidien :

Quand il s’agit de politique intérieure, François Hollande, c’est Gulliver empêtré. Il est prisonnier de son passé, de ses habitudes de faire des compromis entre M. Cambadélis et Mme Duflot…

Mais, reprend-il aussitôt, donnant "raison" au chef de l’Etat sur la Syrie :

Sur les sujets diplomatico-stratégiques, il fait le job.
Il l’a parfaitement fait sur le Mali et il a raison sur la Syrie.

Et de reprendre, plus loin dans l’interview, sa théorie sur la dichotomie présidentielle :

Hollande est un homme bizarre : dans l’univers diplomatique, il est déterminé, et dans l’univers politique, complètement amolli. C’est une étrange dualité politique.

Du rab sur le Lab

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