GOODIES - Ils sont tous les deux corréziens, ils sont ou ont tous les deux été président de la République... François Hollande et Jacques Chirac ont désormais un point commun supplémentaire : un mug à leur effigie.
En octobre 2012, Le Lab vous racontait l'histoire de Jean-Charles Granchamp, 25 ans, qui vendait du pain sur le marché de Tulle avant de se lancer dans la commercialisation de mugs via sa société, PopCom24.
Le jeune homme avait réussi à rencontrer François Hollande et, surtout, à lui faire accepter l'idée d'un mug reprenant la formule "Moi président", utilisée sous forme d'anaphore par le candidat socialiste lors du débat de l'entre deux tour de l'élection présidentielle.
L'anaphore "Moi président...", lors du débat de l'entre-deux tours de l'élection présidentielle.
C'est le même qui pose aux côtés de Jacques Chirac et fait l'objet d'un article du Populaire du Centre daté du 1er août.
Jacques Chirac et Jean-Charles Grandchamp. Tous droits réservés.
La photo a été prise dans le courant du mois de juillet, explique Jean-Charles Granchamp au Lab :
La rencontre a duré un bon quart d'heure. Ca s'est très bien passé, on a discuté de la région.
Jacques Chirac était réceptif, il a fait pas mal de blagues et beaucoup parlé de la Corrèze. C'était un très bon moment.
Comme François Hollande, Jacques Chirac a accepté d'écrire de sa main le modèle de la formule qui sera immortalisée sur le mug, "Mes chers compatriotes".
Une formule qui avait, à force d'utilisation, fini par devenir la signature de l'ancien chef de l'Etat.
Une partie des bénéfices réalisés sur les ventes des mugs sera reversée aux "Amis du musée Jacques Chirac", à Sarran, a expliqué Jean-Charles Granchamp au Populaire du Centre.
La rencontre avec Jacques Chirac, qui va "comme un monsieur de 79 ans" expliquait sa femme l'été dernier, s'est faite par l'entremise de la fille de Jacques Chirac, Claude, et de Catherine Besançon, collaboratrice de longue date, explique le quotidien citant toujours Jean-Charles Granchamp :
Ils avaient vu le mug "Moi président" et avaient aimé le concept. Ils ont beaucoup apprécié l'idée de proumouvoir la Corrèze et ses hommes célèbres.
Pour se mettre en rapport avec François Hollande, c'était au maire de Tulle et conseiller du président à l'Elysée Bernard Combes que le jeune entrepreneur avait fait appel quelques mois plus tôt.
Corentin Dautreppe et Thibaut Pézerat