La série continue. Après Claude Bartolone et Manuel Valls, Jean-Marie Le Pen vient d’accrocher Nicolas Sarkozy à son tableau de chasse des responsables politiques aux origines pas 100% françaises.
Dans son "journal de bord" hebdomadaire mis en ligne ce vendredi 27 mars, le président d’honneur du FN est interrogé sur la position du patron de l’UMP, pour qui le Front national doit "être attaqué brutalement". Le "Menhir" commence par moquer cette ligne offensive, assimilée comme pour Manuel Valls à une fébrilité mentale :
"Il est pris d’un certain délire verbal qui devrait je pense porter ses amis à lui demander de consulter sur le plan psychiatrique.
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Puis vient une mise en cause des origines de l’ancien président de la République via son père, Pál Sarkozy, artiste excentrique ayant émigré de Hongrie en France en 1944. Jean-Marie Le Pen déclare :
"[Nicolas Sarkozy] a fait la distinction entre l’adversaire qu’est le Parti socialiste pour l’UMP et l’ennemi qu’est le Front national. Il a même dit, en parlant de Marine Le Pen : 'Marine, c’est le père moins la culture'. Eh bien moi je dis : Sarkozy, c’est son saltimbanque de père moins la Csárdás [une danse folklorique hongroise, NDLR].
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Ces trois derniers mois, Jean-Marie Le Pen s’en est pris aux origines de Claude Bartolone, le président PS de l’Assemblée nationale, soupçonné d’être "né tunisien" et du Catalan Manuel Valls, qui a eu le tort d’être "devenu français à l’âge de 20 ans".