Elle n’aime pas l’expression de "préférence nationale", préférant lui substituer "priorité nationale" . Une thématique chère au Front national que Marine Le Pen ressort de sa manche ce vendredi 29 novembre, au lendemain de l’annonce d’une baisse du chômage par le gouvernement .
Et si la présidente du FN parle d’un coup de bluff de la part du gouvernement, et souligne que les chiffres oublient de comptabiliser les catégories B et C ainsi que l’Outre-mer, elle cite, ce 29 novembre sur RTL , le chiffre de "300.000 emplois étrangers pris en France" grâce à la "directive détachement" de travailleurs en Europe.
Ainsi l’eurodéputée d’extrême droite et ancienne candidate à l’élection présidentielle prône-t-elle "l’embauche préférentielle des Français". Une autre manière de parler de "préférence nationale" :
"Je propose de conditionner les aides à l'emploi à l'embauche préférentielle des Français. Que dans les marchés publics, il y ait une clause qui indique que les entreprises qui emploient des Français ont une préférence.
"
Arguant que c’est "ce que font beaucoup d'autres pays", Marine Le Pen invoque l’exception culturelle :
"C'est ce dont bénéficient nos artistes qui font des concerts contre le racisme, l'antisémitisme, etc, et qui bénéficient de l'exception culturelle.
"
BONUS TRACK : LE PEN INTERPELLE VALLS
Non, Marine Le Pen n’est pas jalouse de Christiane Taubira, élue femme de l’année pour le magazine Elle . "Elle est femme de l’année parce qu’elle a été insultée ?" interroge-t-elle faussement, avant d’ajouter :
"Je n’aurais pas aimé être femme de l’année parce que je suis insultée.
"
Rebondissant sur la violence en politique, "qui s’exprime aussi physiquement contre des partis politiques", la présidente du FN interpelle le ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur les dégradations de permanences de son parti :
"Nous en sommes à une dizaine de permanences attaquées dans le mois et demi dernier. C’est très inquiétant. J’attends que le ministre de l’Intérieur réagisse.
"