Comment Nicolas Sarkozy compte gérer l'entreprise UMP d'ici à 2017

Publié à 12h03, le 10 avril 2015 , Modifié à 13h09, le 10 avril 2015

Comment Nicolas Sarkozy compte gérer l'entreprise UMP d'ici à 2017
Nicolas Sarkozy / PHILIPPE HUGUEN / AFP

♪ ♫ Ma petite entreprise... connaît pas la crise ♪ ♫ 

Nicolas Sarkozy semble vouloir s'inspirer d'Alain Bashung pour gérer l'UMP en vue de la primaire prévue en 2016. Après s'être livré à une bataille sur le nombre d'adhérents avec Jean-Christophe Cambadélis, le successeur de Jean-François Copé semble pressé de répondre par les actes. 

Un article du Monde (payant) relate comment l'ancien président se livre d'abord à un petit exercice de mathématiques sur la primaire UMP dont on connaît les détails depuis le 7 avril. Alors que le jeu de pronostics à droite sur le nombre de votants à la primaire est lancé, Nicolas Sarkozy préfère lui compter le nombre de voix nécessaires pour remporter l'élection présidentielle. Il explique ceci à "sa garde rapprochée" :

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Pour gagner la présidentielle, il faut 20 millions d’électeurs. Pour être qualifié au second tour, il en faut 10 millions. Et pour remporter la primaire, il faut convaincre près d’1 million de personnes. Les plus motivées, celles qui iront voter.

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Mais puisque la primaire sera ouverte, l'ancien président de la République cherche avant tout à augmenter le nombre d'adhérents au parti. Objectif déclaré : les 500 000 adhérents d'ici 2017.

Pour cela, il a recours à des méthodes de chefs d'entreprise. Comme le raconte le journaliste Alexandre Lemarié, la désignation au suffrage universel des nouveaux secrétaires départementaux du parti en septembre permettra aux candidats au poste de faire campagne et donc de rallier des sympathisants pour leur permettre de voter.

Et pour motiver un peu plus les troupes de l'entreprise UMP, Nicolas Sarkozy a donné des objectifs chiffrés à chaque président de fédération, en reprenant la recette de "l'employé du mois". Le but ? Récompenser ceux qui auront rallié le plus de sympathisants par des bonus financiers pour entreprendre des actions militantes locales

Cette gestion en chef d'entreprise du parti permettra ainsi à Nicolas Sarkozy "d’étouffer" les autres candidats à la primaire selon un "poids lourd du parti". Avec un petit traitement spécial pour François Fillon

Et puisque le Lab est d'humeur chantante en ce moment, on vous laisse ça là :



 

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