INSTANT RADIO – "Non, je n’attaque pas la droite." Mais en fait, si, elle le fait. Et le reconnait. Revenant sur la polémique de l’écotaxe en Bretagne, Marylise Lebranchu a mis en cause la responsabilité de la précédente majorité UMP. Et notamment la signature d’un partenariat public-privé, déjà dénoncé notamment par François Rebsamen.
En direct sur Europe 1, ce vendredi 1er novembre, la ministre de la Fonction publique a décidé de laisser tomber la langue de bois.
"On a compris que vous attaquiez la droite", lui est-il opposé.
La ministre réplique alors :
Non, je n’attaque pas que la droite...
Avant de se raviser…
Oui, oui, vous avez raison. Ce n’est pas la peine effectivement d’avoir la langue de bois.
Et d’embrayer, après avoir salué la décision de Jean-Marc Ayrault de suspendre l’écotaxe, qui est "un geste de responsabilité, pas de recul", selon elle :
En appeler à des manifestations quand le Premier ministre a déjà ouvert la porte des négociations, je ne suis pas sure que ce soit responsable…
Langue de bois remise au placard, Marylise Lebranchu, une proche de Martine Aubry, s’en prend ouvertement aux parlementaires de l’UMP, qui ont boycotté la réunion organisé sur la question à Matignon. Et souligne, par comparaison, la bonne volonté du député UDI, Thierry Benoit :
Je veux parler des parlementaires UMP bretons qui ont claqué la porte du préfet de région. Ce n’est pas très républicain.
Je salue à coté de ça le député Benoit qui est venu et qui était le seul député ayant soutenu l’ancienne majorité à la table ronde que le Premier ministre a tenu à faire avec tous les parlementaires bretons.