Ex-otages du Niger : le secrétaire départemental du FN à La Réunion a vu arriver "des islamistes fondamentalistes"

Publié à 06h51, le 05 novembre 2013 , Modifié à 08h57, le 05 novembre 2013

Ex-otages du Niger : le secrétaire départemental du FN à La Réunion a vu arriver "des islamistes fondamentalistes"
Accueildes quatre otages enlevés a Arlit au Niger. Marc Feret, Thierry Dol Pierre Legrand, Francois Hollande et Daniel Larribe devant l'avion pour l'allocution (Maxppp).

Marine Le Pen s'était dit gênée par l'apparence des quatre otages revenus du Niger avant de faire évoluer ses propos . Le secrétaire départemental du FN à La Réunion n'aura pas fait le même rétropédalage. Le 4 novembre dans l'émission Devant La Réunion sur la radio Réunion 1ère, interrogé sur les propos de Marine Le Pen, Jean-Claude Otto-Bruc abonde dans son sens.

Et met des mots derrière les sous-entendus de la présidente du FN :

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Moi-même, comme des millions de Français, j'ai été surpris aussi de voir arriver des islamistes fondamentalistes au lieu de Français.

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Et d'ajouter :

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Quand je les ai vu arriver, je me suis demandé où étaient les otages.

Ce n'est pas seulement la barbe, l’accoutrement, les habits ...

Depuis 48h ils étaient dans une résidence, ils auraient pu se raser la barbe

"

[>> un extrait d'interview à écouter sur le site de Radio 1ère, par ici

Le 31 octobre, au retour des quatre otages après trois mois de captivité au Niger, Marine Le Pen avait souligné sur Europe 1 une "extrême réserve étonnante" et un "habillement surprenant" des quatre hommes descendant de l'avion. Elle leur avait même demandé des "explications "à propos de leur barbe "taillée d'une manière étrange" et de leur "chèche sur le visage".

La présidente du FN avait en revanche refusé d'aller jusqu'à affirmer, comme le laissait entendre ses propos, que les otages s'étaient islamisés.

Elle avait dans un second temps reconnu des "propos maladroits" et avait donné, elle et son entourage , une version bien différente, arguant qu'elle avait voulu dénoncer "l'instrumentalisation des libérations d'otages" et le fait qu'on les fasse ainsi porter à leur arrivée "les symboles de la prise d'otage".

Du rab sur le Lab

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