Suite du psychodrame du 1er mai du FN. Alors que le parti d’extrême droite avait demandé expressément, sous peine de sanction, à ses cadres de ne pas assister au 1er mai de Jean-Marie Le Pen devant la statue de Jeanne d’Arc, Marine Le Pen a finalement joué la carte de "l’apaisement".
Ainsi apprend-on dans un communiqué ce jeudi 12 mai que Bruno Gollnisch, proche du "Menhir" et qui était présent à ce 1er mai dissident, a bel et bien remis sa démission des instances dirigeantes frontistes. comme voulu par Marine Le Pen. Mais, voulait se montrer magnanime et au-dessus de la mêlée, la présidente du FN a refusé cette démission. Elle écrit, dans ce communiqué :
"Conformément au souhait exprimé par le Bureau Politique le 2 mai, Bruno Gollnisch a remis ce jour à Marine Le Pen sa démission du Bureau Politique. Dans un souci d’apaisement celle-ci l’a refusée.
"
Dans un second communiqué, signé Bruno Gollnisch, l'eurodéputé FN estime que l'incident est clos. Il dit :
"A la suite de la divergence d’interprétation au sujet de ma participation aux cérémonies du 1er mai et dans un souci de conciliation qui a toujours été ma ligne de conduite à l’intérieur de mon mouvement, j’ai présenté ma démission du Bureau Politique du Front National à la Présidente Marine Le Pen, qui l’a refusée. Je considère donc que l’incident est clos en ce qui me concerne.
"
En revanche, la seconde cadre du FN visée par cette procédure après ce double-1er mai frontiste, Marie-Christine Arnautu, qui a refusé de présenté sa démission, est "convoquée incessamment devant les instances disciplinaires". Sommée de démissionner, Marie-Christine Arnautu avait menacé de FN d’une "affaire Jean-Marie Le Pen bis" .
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