Sommée de démissionner du FN, Marie-Christine Arnautu menace d’une affaire Jean-Marie Le Pen bis

Publié à 17h24, le 02 mai 2016 , Modifié à 17h28, le 02 mai 2016

Sommée de démissionner du FN, Marie-Christine Arnautu menace d’une affaire Jean-Marie Le Pen bis
Marie-Christine Arnautu. © VALERY HACHE / AFP

On dit que la nuit porte conseil mais, en l’occurrence, elle n’a pas fait évoluer d’un iota Marie-Christine Arnautu. Présente au rassemblement du 1er mai de Jean-Marie Le Pen malgré les injonctions et les menaces d’exclusion de Florian Philippot, cette vice-présidente du FN ne compte absolument pas démissionner. Pas plus hier que ce lundi 2 mai après que le parti frontiste a demandé à elle comme à Bruno Gollnisch de quitter les instances dirigeantes du FN .

Ainsi a-t-elle indiqué à l’AFP :

"

J'ai décidé la même chose qu'hier, je ne démissionnerai pas.

"

Et de menacer de refaire vivre au parti d’extrême droite une loooongue procédure comme celle qui a mis le parti en feu pour exclure son fondateur Jean-Marie Le Pen :

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Il va falloir qu'ils m'excluent (des instances), ça va être toute une procédure disciplinaire à la Jean-Marie Le Pen. On risque d'arriver à des extrémités que je ne souhaite pas.

"

"Je crains qu'on soit reparti dans ce cycle qu'on a vu avec Jean-Marie Le Pen : tensions, confrontations, exclusions", a renchéri Bruno Gollnisch, également dans le viseur de la direction frontiste.

D’autre part, Marie-Christine Arnautu ne compte pas démissionner car "accepter de démissionner, ce serait reconnaître que j'ai eu une attitude hostile au FN comme ils le croient". Et bien sûr, elle affirme le contraire et n'avoir assisté au 1er mai du "Menhir" que pour apporter "son soutien personnel".  

Auprès du Scan du Figaro , elle contre-attaque et cible l’ennemi juré de Jean-Marie Le Pen : Florian Philippot. "Je pourrais demander la démission de Florian Philippot qui s'exprime dans les médias avant la tenue du bureau politique. C'est une faute ça aussi. Il n'est pas plus vice-président du parti que moi !" s’insurge-t-elle encore.

Présents dimanche place des Pyramides en compagnie de l'eurodéputée FN Mireille d'Ornano ou encore du patron du FN dans les Yvelines, Philippe Chevrier, ils ont manifesté leur volonté d'assister ensuite au "banquet populaire et patriote" en compagnie de Marine Le Pen mais la direction leur a selon eux fait savoir que leur présence n'était pas la bienvenue.

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