CA CONTINUE ENCORE ET ENCORE – Tout le monde à l’UMP n’est pas sur la même ligne. Et particulièrement sur la motion de censure déposée par l’UMP et qui sera discutée à l’Assemblée nationale, mercredi.
Une initiative de Jean-François Copé, signée par François Fillon (retrouvez la liste des non-signataires ici) certes, mais que l’ancien Premier ministre critique quand même. Particulièrement concernant son calendrier.
Pour François Fillon, qui séchera le vote de cette motion dans l’hémicycle car en déplacement en Russie, le tempo du président de l’UMP n’est pas bon.
Aussi aurait-il plutôt lancé cette démarche parlementaire avant l’été. En juin. C’est ce qu’il déclare, ce mardi 19 mars, au Figaro :
Le moment de vérité, ce sera juin, quand le gouvernement devra présenter son plan de redressement à la Commission de Bruxelles.
Et de préciser dans la foulée, sous forme de conseil à Jean-François Copé :
Il aurait peut-être été plus judicieux de déposer cette motion en juin.
Pour François Fillon, s’opposer passe manifestement par des prises de position sur des thématiques précises. Dans cette même édition du Figaro, ce mardi, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy se démarque en signant une lettre ouverte à François Hollande sur le budget, qu’il ne veut pas voir fondre, du ministère de la Défense.
Quant à la motion de censure, une filloniste s’est également montrée critique avec l’initiative du député et maire de Meaux. Lundi 18 mars, Valérie Pécresse a fait comprendre que l'idée de Jean-François Copé est loin d'être une solution miracle aux problèmes de son parti et qu’elle "ne restaurera pas la crédibilité de l’UMP".