Jean-Christophe Cambadélis s’est félicité du discours de François Hollande devant le Parlement algérien. "C’est un grand discours", explique-t-il sur Radio classique, vendredi 21 décembre.
Jeudi 20 décembre, François Hollande, dans son discours prononcé devant le Parlement algérien, a ainsi revisité les relations entre la France et l'Algérie. Sans formuler d'excuses, ni adopter une posture de repentance, le chef de l'Etat, applaudi par les parlementaires algériens, a reconnu "les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien".
Député socialiste de Paris et secrétaire national à l’international rue de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis a salué, ce vendredi sur Radio Classique, ce discours du chef de l’Etat, taclant au passage "les éditorialistes de Libération" :
Il ne s’agissait pas d’enthousiasmer les éditorialistes de Libération.
C’est un grand discours parce qu’il a réussi à reconnaitre ce que fit la France en Algérie sans être dans la repentance.
L'attaque à la une du jour de Libération est frontale. Voici la Une en question :
Et l’ancien candidat au poste de Premier secrétaire du PS face à Harlem Désir de s’enflammer sur cette posture de François Hollande, qui aurait "inventé" un nouveau concept en relations internationales : "la reconnaissance".
Il a inventé la reconnaissance. Il cherchait à tourner une page, il a réussi.
[BONUS TRACK] Le PS n’est pas "un parti unique"
Porte-parole des opposants à "l’amendement PMA" et premier éléphant du PS à prendre ouvertement position, Jean-Christophe Cambadélis a banalisé son opposition et les divisions qui touchent le PS sur la question.
Ainsi s’est-il justifié sur Radio Classique, jugeant que les socialistes n’étaient pas "en Union soviétique" :
On a le droit d’etre divisés sur des problèmes de société.
On n’est pas en Union soviétique. On n’est pas dans un parti unique.