#QAG - Après son grand oral devant les journalistes, François Hollande a poursuivi sa journée par une rencontre avec les parlementaires de la majorité. "Une séance de câlinothérapie", dixit le Parisien, tweetée abondement par les parlementaires, socialistes comme écologistes.
Face à ces élus, pour certains un peu fayots, le chef de l’Etat a répété son discours sur "l’offensive", développé quelques minutes auparavant, tout en remerciant députés et sénateurs qui ne lui ont jamais manqué lorsqu’il s’est agi de voter les réformes de cette première année du quinquennat. Et ce, malgré des divisions et quelques soubresauts provenant de l'aile gauche du PS.
Fidèle à lui-même, François Hollande s’est fendu d’une petite tirade amusée pour répondre aux députés PS qui lui reprochaient de ne jamais le voir. Puisqu’il ne reçoit plus les élus en nombre à l’Elysée, tentant tant bien que mal de respecter sa promesse du "Moi président, je ne serai pas le chef de la majorité".
Donc si les députés ne voit pas assez le président, lui les voit. Aux spectaculaires séances des questions au gouvernement, que le Lab suit chaque semaine.
Ainsi leur a-t-il déclaré, selon le Parisien de ce vendredi 17 mai :
A 15 heures, je vous vois moi, je suis devant ma télévision.
Et d’adresser un gentil tacle au président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, dont le nom circule pour éventuellement accéder à Matignon. Et ce devant l’intéressé :
Il y a le président de l’Assemblée. Parfois j’aimerais qu’il soit un peu plus ferme, mais je vois bien que c’est difficile.
Question fermeté, Claude Bartolone en a fait preuve lorsqu’il est monté au créneau pour s’opposer à la volonté de François Hollande de faire publier le patrimoine des parlementaires. Un point sur lequel le président a légèrement reculé ce 16 mai lors de sa conférence de presse.