François Lamy considère toujours les récépissés comme des "outils possibles"

Publié à 21h44, le 09 janvier 2013 , Modifié à 22h14, le 09 janvier 2013

François Lamy considère toujours les récépissés comme des "outils possibles"
Manuel Valls et François Lamy. (Photos MaxPPP)

COUCOU MANUEL - Le ministre délégué à la Ville, François Lamy s'est dit mardi 8 janvier favorable à "l'expérimentation du récépissé lors des contrôles [de police] comme l'un des outils possibles de lutte contre les contrôles d'identité à répétition et au faciès". 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pourtant annoncé fin septembre l'abandon de ce projet déjà moultement critiqué par le ministre de l'Intérieur.

"Il n'y aura pas de récépissé" a martelé Manuel Valls le 18 décembre, préférant, à la place, le retour du matricule sur les uniformes policiers.

Le secrétaire national de l'UMP, a dénoncé mercredi un "couac flicophobe" du ministre de la Ville. Bruno Beschizza écrit dans un communiqué que François Lamy "a encore cédé aux vieux réflexes flicophobes socialistes quand celui-ci est en présence d'associations amies".

François Lamy a également dit, lors de la présentation de ses voeuxà Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)"travailler" pour convaincre les parlementaires d'élargir le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers.

Il faut poursuivre dans les prochaines semaines le combat pour persuader les trente parlementaires qui nous manquent actuellement pour que le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales soit une réalité avant les élections municipales de 2014.

Les deux mesures sont défendues par de nombreuses associations implantées dans les quartiers sensibles, comme le réseau AC Le Feu, né à Clichy-sous-Bois après les émeutes de 2005, mais semblent au point mort.

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