Françoise de Panafieu excédée par "Pépère", le surnom donné à François Hollande

Publié à 14h27, le 21 avril 2013 , Modifié à 14h46, le 21 avril 2013

Françoise de Panafieu excédée par "Pépère", le surnom donné à François Hollande
Françoise de Panafieu en mai 2011. (Jonathan Rebboah/MaxPPP)

"PEPERE", CA SUFFIT - L'ancienne députée UMP et conseillère de Paris Françoise de Panafieu est régulièrement interrogée sur les ondes de France Culture le dimanche en qualité de "Grand témoin". Profitant de cette opportunité, elle a tonné dimanche contre le surnom donné à François Hollande par des membres de son équipe, révélé par le Canard enchaîné et parfois repris dans la presse.

Le nom de "Pépère" insupporte Françoise de Panafieu, à tel point qu'elle avait - c'est le journaliste qui l'interroge qui le dit - expressément demandé à commencer l'interview par ce sujet.

Dans le viseur de l'ancienne adjointe de Jacques Chirac à la mairie de Paris, l'hebdomadaire Le Point qui affichait la semaine dernière en "Une" le surnom de François Hollande.

La "Une" en question, tweetée la semaine dernière par un journaliste de la Chaîne parlementaire :

La UNE du Point de demain ! #Pepere twitter.com/thomassoulie/s…

— Thomas Soulié (@thomassoulie) 10 avril 2013

La condamnation qu'en fait Françoise de Panafieu est sans appel :

Plus que de François Hollande, c'est de la présidence de la République, dont on parle, et on n'a pas le droit de la dévoyer à ce point-là par des mots qui abaissent nos institutions.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un hebdomadaire se livre au "Hollande bahsing". En septembre 2012 déjà, un conseiller du chef de l'Etat s'insurgeait contre le dénigrement du Président de la République par la presse.

Mais pour Françoise de Panafieu, c'est visiblement le surnom peu amène, de "Pépère", qui fait déborder le vase. Elle poursuit de la sorte :

C'est mauvais pour l'intérieur du pays parce que les Français ont besoin de rassemblement et que ce n'est pas en attaquant ou en se moquant de nos institutions à travers des injonctions comme celles-là qu'on renforce le système, au contraire.

Et c'est mauvais pour l'extérieur, parce que les étrangers regardent et ne comprennent absolument pas cette manière de faire.

Elle conclut finalement, catégorique :

Chacun à sa responsabilité dans l'histoire, attention à la façon dont on traite les institutions à travers les hommes.

Un soutien à François Hollande pour le moins innatendu de la part d'une ancienne parlementaire UMP, qui affirme par ailleurs être "très critique envers le Président de la République".

Du rab sur le Lab

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