Frédéric Lefebvre assure qu'il a un lien de parenté avec Roosevelt

Publié à 18h12, le 21 août 2013 , Modifié à 18h12, le 21 août 2013

Frédéric Lefebvre assure qu'il a un lien de parenté avec Roosevelt
(Maxppp)

MON COUSIN D'AMÉRIQUE - Frédéric Lefebvre est on ne peut plus légitime pour représenter les Français aux Etats-Unis. Voici son argument imparable : il a un cousin "qui descend de Roosevelt".

L'anecdote, repérée par French Morning le 20 août, est racontée par l'ancien secrétaire d'Etat lors d'un repas organisé autour de Paul Wermus pour sa chronique "ils se mettent à table" dans VSD. Ce repas date déjà du 23 juillet mais le récit de Frédéric Lefebvre vaut son pesant de cacahuète :

Si je suis le député des Français d’Amérique du Nord, ce n’est pas par hasard.

Mon père était médecin à New York, et l’un de mes cousins descend de Roosevelt.

Ces expatriés incarnent l’audace. Ils ont envie de réussir. Là-bas, le rêve est encore possible.

Théodore ou Franklin ? Le premier est l'oncle par alliance du second mais Frédéric Lefebvre ne précise pas de quel Roosevelt il descend plus directement.

Ce n'est en tout cas pas la première fois que l'homme politique nous parle des Roosevelt. En mars 2011, celui qui était secrétaire d'Etat chargé du Commerce publie un ouvrage intitulé "Le Mieux est l'ami du bien", aux éditions du Cherche midi. Dans les pages, un passage sur Theodore Roosevelt est particulièrement connu pour ... être le plagiat d'une page Wikipédia. Le journaliste Vincent Glad avait en effet montré à l'époque comment certains extraits du livre étaient en réalité des copies de pages internet ou d'articles de journaux.

Depuis, Frédéric Lefebvre a retrouvé les bancs de l'Assemblée en juin 2013 après une élection législative partielle. Celui qui était député des Hauts de Seine entre 2007 et 2009 a atterri dans la 1ere circonscription des Français établis hors de France, qui comprend les Etats-Unis et le Canada.

Pour sa première question au gouvernement une semaine après son élection, il a voulu une question "concrète" et 100% Français d'Amérique du Nord, alertant ainsi sur la situation des infirmières françaises de Montréal.

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