Pour sa première question au gouvernement, Frédéric Lefebvre va parler des "infirmières de Montréal"

Publié à 09h52, le 11 juin 2013 , Modifié à 09h54, le 11 juin 2013

Pour sa première question au gouvernement, Frédéric Lefebvre va parler des "infirmières de Montréal"
Frédéric Lefebvre sur France info le 11 juin 2013 (image France info)

Après avoir échoué en juin 2012, Frédéric Lefebvre réintègre ce 11 juin l'Assemblée nationale, élu à 53.72% aux législatives partielles de la 8e circonscription des Français de l'étranger. Et comme le veut la tradition, l'UMP lui laissera poser une question au gouvernement lors de la séance de ce mardi pour le mettre en avant.

Une question dont il fait le teasing ce 10 juin sur France info. Frédéric Lefebvre la veut "concrète" et 100% Français d'Amérique du nord, théâtre", selon lui, dans l'hémicycle. Bref, le nouveau député annonce qu'il alertera le gouvernement sur la situation des infirmières françaises dont le diplôme n'est pas reconnu au Canada :

Je vais poser une première question au gouvernement. Comme souvent, il y a beaucoup de théâtre.

Eh bien moi au contraire je vais poser une question très concrète sur la vie des infirmières de Montréal qui ont besoin aujourd’hui que le gouvernement s’engage.

Je vais proposer au gouvernement qu’on travaille ensemble pour essayer d’aider ces infirmières.

Plusieurs professions sont concernées au Canada par un problème d'équivalence avec les diplômes français, dont les infirmières.

Frédéric Lefebvre, qui n'a été choisi qu'avec 10% de participation, a également tenu à légitimer son élection en relativisant le taux d'abstention et en mettant en avant son score de près de 54% des suffrages :

Comme toujours, et ce n’est pas très fair play, quand il y a une victoire qui dérange certains, on est mauvais joueur. On parle de l’arbitre, on l’accuse, en l’occurrence le peuple des Français d’Amérique du nord.

D’abord c’est une victoire qui est très nette et c’est la victoire des Français d’Amérique du Nord. Ensuite, j’ai mobilisé deux fois plus que dans l’autre circonscription.

La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem a souligné les "quelques milliers de vote" seulement lors de ces élections et le "nombre extrêmement faible de participants".

Lors de son point presse hebdomadaire, le porte-parole du PS David Assouline a  également insisté sur les taux d'abstention "terriblement grands", estimant que les résultats des législatives partielles ne pouvait donner lieu à des "conclusions générales sur l'état de l'opinion".

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