Pour François Hollande, c'est "non"à la fracturation hydraulique mais "oui"à la recherche. Ce 13 novembre lors de sa grande conférence de presse devant 400 journalistes, le président s'est dit favorable à la recherche d'"autres techniques" pour exploiter le gaz de schiste.
La position de la majorité sur cette question n'a pas toujours été très lisible. Après la remise du rapport Gallois, la question du gaz de schiste est revenue dans le débat. Ce dernier a proposé de "poursuivre la recherche sur les techniques d'exploitation", ce à quoi Matignon a répondu "non" immédiatement.
De leur côté, les élus Europe Ecologie-Les Verts se sont inquiétés du rapport Gallois. "Nous pensions que le débat était clos, s'est énervé Jean-Vincent Placé. Si le premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes".
Sauf que ... François Hollande est favorable à la recherche. Il exclut catégoriquement la technique très polluante de la fracturation hydraulique mais accepte la poursuite de la recherche de techniques propres "financées par les entreprises et les chercheurs" :
Tant qu’il n’y a pas de nouvelles techniques, j’ai dit que durant mon quinquennat il n’y aurait pas d’autorisation de permis de fracturation hydraulique.
Par ailleurs la recherche continue, on ne va pas pas empêcher la recherche sur d’autres techniques de se faire.
Pour l’instant cette recherche n’a pas abouti, je ne peux pas l’interdire.La recherche publique est clairement limitée sur la fracturation hydraulique, il n’y en n’aura pas davantage.
En revanche, sur les autres techniques je laisse les entreprises, les chercheurs travailler. Et je prendrai mes responsabilités si une technique apparait.
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