Henri Guaino veut moraliser le capitalisme financier, pas la vie publique

Publié à 11h44, le 10 avril 2013 , Modifié à 12h01, le 10 avril 2013

Henri Guaino veut moraliser le capitalisme financier, pas la vie publique
Henri Guaino. (Capture d'écran Europe1.fr)

Oui, il y a une nécessité de moralisation. Mais non, elle ne concerne pas la vie publique, comme l’annonce le gouvernement , selon Henri Guaino.

Invité d’Europe 1, mercredi 10 avril, le député UMP des Yvelines, qui trouve lamentable que "des élus viennent se déshabiller en place publique" et qui a accusé d’abjection le Nouvel Observateur , l’affirme : il n’y a pas besoin de moralisation de la vie politique.

En revanche, un autre domaine mériterait plus d’attention et de moralisation, selon lui. L’ancienne plume de Nicolas Sarkozy vise "le capitalisme financier" et estime que "l’affaire Cahuzac" relève d’un "problème" du capitalisme financier :

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Le capitalisme financier a besoin d’être moralisé.

L’affaire Cahuzac, c’est un problème de capitalisme financier. L’affaire Cahuzac c’est un problème de fraude fiscale. Ce sont des comptes en Suisse.

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Et ce proche de l’ancien chef de l’Etat d’en profiter pour louer son action lorsqu’il était à l’Elysée :

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Pourquoi la Suisse a voulu se rapprocher des standards de l’OCDE ? Parce que le président Sarkozy, au G20 de Londres, a fait un scandale parmi ses collègues pour qu’on publie la liste des paradis fiscaux.

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Et Henri Guaino de conclure : 

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Ca, c’est un vrai combat.

"

 

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