Député de 1988 à 1993 puis depuis 1997, Jean-Christophe Cambadélis est en difficulté dans son fief parisien du 19e arrondissement. Confronté à une candidate de la France insoumise forte des 30% de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle dans cette circo et au secrétaire d’Etat au numérique, le patron du PS joue gros lors de ces législatives des 11 et 18 juin.
Patron d’un parti qui a perdu toutes les élections depuis 2012 et qui a fini, avec Benoît Hamon, à moins de 7% à la présidentielle, Jean-Christophe Cambadélis explique pourtant au Monde de ce samedi 27 mai ne pas craindre la vague "dégagiste" qui a fait tomber tour à tour Cécile Duflot, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande puis Manuel Valls et François Fillon.
Mais que fera-t-il en cas de défaite aux législatives ? Pas question pour celui qui dirige le PS depuis avril 2014 de raccrocher les gants de la politique. "Ma vie ne se borne pas à la députation, je continuerai à faire de la politique", explique le député de Paris au quotidien du soir. Avant de prévenir qu’il restera sur scène jusqu’au bout du bout, comme Molière :
"Je ferai de la politique jusque dans ma tombe.
"
Les détracteurs de "Camba" sont prévenus. Même en cas de défaite en juin, ils auront toujours affaire à lui.
A LIRE AUSSI SUR LE LAB :
> L’énorme différence de traitement de Cambadélis entre l’affaire Ferrand et l’affaire Le Roux