DON'T PANIC - Dimanche 11 octobre, le JDD sort un sondage Ifop où près d'un tiers des Français affirment "être prêts" à voter pour Marine Le Pen en 2017. Lundi 12 octobre, sur France Inter , Jean-Christophe Cambadélis est interrogé sur ce sujet.
Le patron socialiste commence par rappeler que ce genre de sondages n'est "pas nouveau" affirmant qu'il y a quelques années, les sondages donnant "Jean-Marie le Pen à 30%" existaient déjà. Mais le député de Paris va plus loin en expliquant redouter davantage les élections régionales que la présidentielle de 2017 en ce qui concerne les scores du FN. Il dit :
"Je suis plus inquiet sur les régionales que pour les présidentielles (sic). Oui, pour une raison toute simple : dans les régionales va s'exprimer déjà le mécontentement ou l'aspiration autour du Front national.
"
Mais si le patron du PS est confiant pour 2017, c'est qu'il a la certitude que les électeurs FN ont compris que "Madame Le Pen ne peut pas diriger la France". Il développe :
"Dans les présidentielles, tout le monde a compris que Madame Le Pen ne pouvait pas diriger la France.Même son électorat l'a compris. C'est moins haut que ce que l'on pouvait redouter.
"
Ici, le mode de scrutin différent entre les deux élections n'est pas évoqué. Seules les compétences de la présidente du FN sont soulignées.
Tout à sa stratégie d'union de la gauche pour les régionales, Jean-Christophe Cambadélis ne précise pas, en effet, que les possibles triangulaires dans certaines régions peuvent permettre le FN à obtenir la tête d'une région. À l'inverse, à la présidentielle, si le FN arrive au second tour, comme le prédit Claude Bartolone, il devra affronter un candidat unique.
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