Jean-Christophe Lagarde le dit comme il le pense : "La question du destin de Jean-Christophe Lagarde n'a aucun intérêt"

Publié à 10h40, le 18 mars 2016 , Modifié à 10h52, le 18 mars 2016

Jean-Christophe Lagarde le dit comme il le pense : "La question du destin de Jean-Christophe Lagarde n'a aucun intérêt"
"Qui se désintéresse totalement du destin de Jean-Christophe Lagarde ?" © PATRICK KOVARIK / AFP

LE DÉSINTÉRÊT EST TOTAL - RIP la "primaire de la droite et du centre". Devant l'absence d'accord avec Les Républicains, Jean-Christophe Lagarde a annoncé que son parti, l'UDI, ne participerait pas à la primaire. Et les militants centristes devraient a priori entériner cette décision lors du congrès de l'UDI, ce week-end. Mais Jean-Christophe Lagarde dément toute stratégie personnelle derrière ce retrait.

D'ordinaire, lorsqu'un responsable politique veut balayer les questions sur ses ambitions pour lui-même, il se contente d'une formule classique, à l'instar de Manuel Valls le 14 mars : "Ce qui m'intéresse, c'est pas mon sort, ma personne, tel ou tel trait d'image". Mais pas le président de l'UDI. Vendredi 18 mars, sur LCI, Jean-Christophe Lagarde va plus loin, interrogé sur les rumeurs autour de sa candidature en solo en 2017 :

"

Ça me fait rire parce qu'il y a quelques mois, on m'expliquait que je voulais être candidat dans la primaire [sic] de façon obsessionnelle pour faciliter la vie de Nicolas Sarkozy. Puis maintenant, on me dit que c'est pour le premier tour [de la présidentielle]...



Mon obsession, c'est de construire une coalition et une alternance qui soient utiles aux Français. La question du destin de Jean-Christophe Lagarde n'a aucun intérêt. Ma responsabilité, c'est de diriger une formation politique, pas de m'occuper de moi-même et de mes propres envies.

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"Aucun intérêt", donc. C'est lui qui le dit... Un sens de la formule qui illustre ce qu'il présente comme son engagement au service d'une cause plus large que celle de sa propre petite personne.



"Je ne cherche pas un accord d'homme à homme, un accord clanique", dit aussi Jean-Christophe Lagarde, qui assure que la droite et le centre "doivent s'aditionner, s'entendre". Et ce pour l'avènement de "l'alternance" en 2017, Jean-Christophe Lagarde ou pas Jean-Christophe Lagarde.



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