Jean-Louis Borloo parie avec Hervé Morin une caisse de Romanée-Conti sur une dissolution de l’Assemblée avant Noël

Publié à 15h26, le 30 octobre 2013 , Modifié à 15h26, le 30 octobre 2013

Jean-Louis Borloo parie avec Hervé Morin une caisse de Romanée-Conti sur une dissolution de l’Assemblée avant Noël
Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. (Maxppp)

Jean-Louis Borloo est tellement sur de son coup qu’il a parié. Certain que François Hollande, face aux difficultés qui s’amoncellent et aux divisions de la majorité, sera obligé de dissoudre l’Assemblée nationale, le président de l’UDI a parié avec Hervé Morin une caisse de vin sur cette hypothèse, rapporte Paris-Match dans son édition du 30 octobre. Un pari révélé dès le 23 octobre par le journaliste du Figaro Jean-Baptiste Garat.

En jeu donc : une caisse de Romanée-Conti, l’un des vins les plus chers du monde et élite parmi les Bourgognes. Un pari effectué le 22 octobre entre l’ancien ministre de l’Ecologie et son ancien collègue de la Défense dans le gouvernement Fillon.

Selon Paris-Match, Hervé Morin parie plutôt sur une explosion de facto de la majorité.

Et l’un de ses collaborateurs de déclarer, amusé :

A priori, c’est Hervé qui gagne. Mais avec tous ces faux Romanée Conti qui circulent en ce moment, il faut qu’on fasse attention à ne pas se faire arnaquer.

Dès octobre 2012, à peine quelques mois après l’accession de la gauche au pouvoir, Jean-Louis Borloo pronostiquait, comme Valéry Giscard d’Estaing, une dissolution de l’Assemblée nationale. Une hypothèse absurde, jugeait alors notre éditorialiste Olivier Duhamel.

Un an plus tard, le 16 octobre 2013, le président de l’UDI demandait à François Hollande de réfléchir à cette hypothèse d’une dissolution de la chambre basse.

 

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