Jean-Luc Mélenchon juge "dérisoire" une hausse de 2 % du Smic

Publié à 16h56, le 24 juin 2012 , Modifié à 17h37, le 24 juin 2012

Jean-Luc Mélenchon juge "dérisoire" une hausse de 2 % du Smic
Jean-Luc Mélenchon, le 14 juin 2012. (Maxppp)

COUP DE POUCE - De retour sur la scène médiatique, le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'une hausse de 2 % du Smic était "dérisoire", plaidant pour une augmentation "de plus de 4 points", dimanche 24 juin, pendant l'émission Le grand rendez-vous Europe iTélé / Le Parisien / Aujourd'hui en France.

  1. Mélenchon pour une hausse du Smic de 4 %

    Sur europe1.fr

    Pas encore annoncée et déjà critiquée notamment par Jean-Luc Mélenchon. 

    Le leader du Front de gauche s'en est pris ce dimanche 24 juin, sur Europe1, à une éventuelle hausse du Smic de 2 %, scénario jugé comme "le plus probable" par le quotidien économiques Les Echos qu'il a jugé :  

    [C'est] dérisoire.

    , a-t-til affirmé, au pendant l'émission Le grand rendez-vous Europe I - iTélé / Le Parisien - Aujourd'hui en France, et souhaité que la hausse soit "de plus de 4 points".

    Pendant sa campagne à l'élection présidentielle, le leader du Front de gauche militait pour que le salaire minimum passe à 1.700 euros bruts

    Il a expliqué :

    Nous n'avons pas du tout la même évaluation de ce qu'il y a lieu de faire au plan économique avec les socialistes, ce n'est pas une nouveauté. Par conséquent je ne suis pas surpris de les voir ne pas attacher vraiment d'importance à l'augmentation du Smic.

    Michel Sapin, le ministre du travail, doit annoncer le montant de la hausse du Smic mardi 26 juin 2012. 

    Depuis sa défaite au premier tour des législatives, dimanche 11 juin, Jean-Luc Mélenchon semble avoir levé le pied et misé sur le sommeil. Dans la chronique Le château, sur Dimanche Plus, il s'est dit déçu que "la médiatisation de la bataille à Hénin-Beaumont [n'ait] rien mis en lumière" et a affirmé qu'il n'était pas "en colère"

    pas après trois jours de sommeil.

    Il était interrogé jeudi 21 juin, suite à sa mise en examen pour "injures" après avoir qualifié Marine Le Pen de "fasciste", en 2011.

    Le même jour, il a salué Nicolas Hulot qui a concédé, la veille, avoir voté pour lui au premier tour de la présidentielle, ce qui a fait "très plaisir" au leader du Front de gauche.

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