C'EST VRAIMENT TROP INJUSTE - Ce samedi, le conseiller régional d'Ile-de-France, apparenté PS, Jean-Luc Romero, prend la défense de Valérie Trierweiler dans un billet de blog publié sur le Huffington Post et intitulé "L'acharnement injuste contre Valérie Trierweiler".
Il y explique ne pas comprendre pourquoi la Première dame qui "défend les plus vulnérables" suscite "la haine, le courroux et la jalousie" à la fois d'"une partie de la presse" et des "députés UMP".
Dans son viseur, le député Jean-Charles Tangourdeau qui s'est récemment fait remarquer à l'Assemblée en déposant 120.000 amendements au projet de loi sur la transparence mais aussi un 120.001e concernant Valérie Trierweiler. Il souhaitait en effet que "l'ami ou amie, le copain ou la copine, le compagnon ou la compagne du Président de la République appelés Première Dame ou Premier Homme" soit soumis aux obligations de déclarer patrimoine et intérêts. Un amendement par ailleurs jugé irrecevable par Claude Bartolone.
Dans l'explication de cet amendement, Jean-Charles Tangourdeaux estime que la compagne de François Hollande "bénéficie d'un certain nombre d'avantages payés par le contribuable et dont il n'a pas connaissance".
Et ça, ça ne passe pas auprès de Jean-Luc Romero. Dans son billet de blog, il rappelle donc que Valérie Trierweiler coûte moins cher que Carla Bruni, selon les chiffres diffusés par Matignon :
Oserais-je rappeler à ce monsieur qu'elle dépense trois fois moins que Carla Bruni ? Trois fois moins ! En, temps de crise, cela me paraît être de la part de la Première dame un vrai signal.
Puis encense l'action humanitaire de la Première dame :
Les élus qui perdent leur temps à attaquer la Première dame sont-ils simplement conscient de l'impact très positif que ses interventions ont sur les causes humaines qu'elle défend?
Et conclut enfin :
Alors, je pose la question : que la Première Dame défende les plus vulnérables, cela mérite-t-il autant de critiques ?
Jean-Luc Romero a été amené à cotoyer plus particulièrement Valérie Trierweiler à l'occasion de la libération de Florence Cassez. La compagne de François Hollande a en effet suivi de très près les évolutions de sa libération. Le soir de l'annonce, elle était au domicile de Jean-Luc Romero, lui-même président du comité de soutien à la Française emprisonnée au Mexique.