Au soir du premier tour de l’élection présidentielle, après une grosse percée, Jean-Luc Mélenchon n’a pas fait de différence entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen et refusé de donner, pour l’instant, une quelconque consigne de vote pour le second tour. Une décision critiquée à gauche mais saluée par… Jean-Marie Le Pen alors que le FN tente de récupérer les voix du candidat de la France insoumise.
Invité de France Inter ce mardi 25 avril, le président d’honneur du FN a ainsi salué la décision de l’eurodéputé qu’il a trouvé "digne" :
"Il est très correct. Ça me parait très digne de la part d’un candidat qui a fait une percée remarquable et qui était, sur le plan oratoire, le meilleur.
"
Après l’annonce du second tour Macron-Le Pen, le candidat de la France insoumise a annoncé consulter son mouvement pour savoir l’attitude à adopter. Le lendemain, sa porte-parole, Raquel Garrido, n’appelait toujours pas au front républicain mais souhaitait quand même "qu’aucune voix n’aille au FN" .
En 2002, après la qualification de Jean-Marie Le Pen pour le second tour face à Jacques Chirac, Jean-Luc Mélenchon n’avait alors pas hésité à appeler à voter pour Jacques Chirac .
[BONUS TRACK] C’est ton devoir
Députée depuis 2012, Marion Maréchal-Le Pen a souvent répété qu’elle ne ferait pas de carrière politique longue et s’interrogeait sur son avenir en politique . Après avoir entretenu le doute , la nièce de Marine Le Pen a décidé de rempiler aux législatives de 2017. Ce qui ravit son grand-père Jean-Marie Le Pen pour qui sa petite-fille n’a pas le droit de se poser la question d’arrêter ou de continuer :
"Quand on a eu la chance d’avoir le destin politique de Marion Maréchal-Le Pen, on se fait un devoir de continuer la bataille. On n’a même pas le droit de se poser la question de savoir si on peut s’arrêter. Je lui dis vas-y, continue, c’est ton devoir. Elle a un talent exceptionnel.
"