CANDIDATURE -Il ne prendra pas sa retraite, assure Yamina Benguigui, mais il répète qu’il ne désire "pas de pouvoir politique".
Ce dimanche 5 mai, sur Canal Plus, Bertrand Delanoë a une nouvelle fois réitéré sa non-envie de rentrer au gouvernement après la fin de son deuxième mandat à la mairie de Paris en mars 2014, lui qui avait été pressenti à l'élection de François Hollande pour devenir ministre de la Justice.
Je ne le souhaite pas, je le dis franchement.
En revanche, et conformément à la prédiction de Yamina Benguigui, Bertrand Delanoë, qui n’hésite pas à distiller ses conseils aux ministres, a sa petite idée sur la suite de sa carrière. Et sur comment il pourrait être utile à François Hollande et à la majorité. Une offre de service en bonne et due forme.
Ainsi déclare-t-il d’abord pour expliquer sa démarche :
Je pense qu'au bout de 13 ans d'un travail intense, il faut savoir prendre du recul, prendre de la distance pour réfléchir. Mais je ne crois pas que mon utilité passera par une responsabilité politique.
Pas une responsabilité politiuqe donc, mais une responsabilité quand même. Aussi s’imagine-t-il prendre une fonction d’utilité publique dans une association, une fondation ou au niveau international :
Si je dois donner quelque chose, j'aimerais que ce soit plutôt d'une autre manière qu'à travers une responsabilité classique.
Il y a les associations, des fondations avec lesquelles je suis extrêmement lié, il y a des activités internationales.
Le président François Hollande "sait que, de toute façon, mon concours lui est acquis mais autrement, à ma manière", a poursuivi le responsable socialiste, précisant qu'il pouvait "contribuer à donner des idées" au chef de l'Etat.