PHRASE DU JOUR - Comment décrire la situation pour la présidence de l'UMP ? D'un côté un président contesté qui n'accepte pas que son rival remette en cause l'honnêteté de son élection et l'accuse, en contrepartie, de multiples fraudes. De l'autre, un candidat déchu qui contre-attaque en mettant en doute la régularité du scrutin, en appelle à un tiers pour trancher et qualifie son parti de "mafia".
Et pour résumer le tout ? Le Figaro de ce 23 novembre nous donne la vision de Bruno Beschizza, proche de Jean-François Copé et conseiller régional d'Ile-de-France :
Ce sont des gosses qui ne veulent pas quitter le bac à sable et qui font pipi dedans pour empêcher les autres de s'y installer…
Autrement dit : Jean-François Copé et François Fillon préfèrent miner le terrain plutôt que de voir l'un des deux accéder à la présidence du parti.
Notons, pour l'anecdote, que ce type de métaphore avait déjà été employé durant la campagne par Nathalie Kosciusko-Morizet, dans un autre contexte. Fin août, en pleine course aux parrainages, la candidate à la candidature avait sévèrement jugé l'attitude de ses camardes masculins, enclins à se vanter de leurs bons décomptes dans les médias. Ce qui lui avait valu cette réflexion :
Je ne vais pas donner de chiffres parce que, si vous regardez ce qu’ont dit les uns et les autres, il y a beaucoup d’intox et ça ressemble un peu à un jeu de garçons.
Moi, ça ne vous aura pas échappé, je suis une fille. Je ne vais pas rentrer dans ce jeu là, je trouve ça un peu cour de récré.
Je ne vais pas faire le concours de celui qui fait pipi le plus loin.