Sur la transparence, Laurent Wauquiez persiste. Avec des prises de positions singulières par rapport à sa famille politique, le député-maire du Puy-en-Velay s'est régulièrement fait remarquer depuis ces derniers mois.
Dans Le Point du 8 août, le parlementaire UMP met à nouveau les pieds dans le plat. Pour lui, si la loi sur la transparence est votée, cela va démontrer combien les députés sont en situation de conflit d'intérêt :
Si la loi sur la transparence de la vie publique est adoptée, on va s'apercevoir qu'un député sur cinq vote des lois en situation de conflit d'intérêt.
Sur ce sujet, Laurent Wauquiez a déjà été accusé de démagogie par son parti. Alors qu'il veut se positionner dans le camp des adeptes de la transparence, il a été des dix députés qui, en juin, ont proposé dans les colonnes du Nouvel Observateur de réformer leur statut.
Dans son camp, la réponse a été immédiate avec la désaprobation publique de Henri Guaino, Eric Woerth ou encore Gérard Longuet. Jean-François Copé l'a jugé "infantile" sur ces question.
Les projets de loi du gouvernement sur la transparences de la vie publique ont connu un parcours législatif chaotique. Mardi 23 juillet, les députés ont voté dans une atmosphère survoltée les textes annoncés après le scandale Cahuzac.
Mais ils n'ont pu se mettre d'accord avec les sénateurs sur un texte commun, et après un nouveau passage au Sénat, l'Assemblée nationale devrait adopter définitivement le projet de loi à la rentrée, selon la procédure du "dernier mot".