Le gouvernement serbe réfléchit à prendre Dominique Strauss-Kahn comme conseiller

Publié à 16h37, le 30 juillet 2013 , Modifié à 17h26, le 30 juillet 2013

Le gouvernement serbe réfléchit à prendre Dominique Strauss-Kahn comme conseiller
Dominique Strauss-Kahn. (Capture d'écran)

Ils le veulent comme consultant pour entrer dans l'Union uuropéenne. Mais il est trop cher. Le gouvernement serbe est, selon la presse locale, en négociations avec Dominique Strauss-Kahn pour lui offrir un poste de consultant. Ce que dément l'entourage de l'ancien patron du Fonds monétaire international.

Selon les informations du quotidien serbe Danas mises en ligne lundi 29 juillet, les autorités du pays ont  proposé à DSK un poste de conseiller auprès du gouvernement, lequel devrait être remanié dans les prochaines semaines. Conseiller auprès du ministère des Finances précise Novosti, l'agence de presse russe.

Problème, toujours selon la presse serbe, le tarif demandé par Dominique Strauss-Kahn est trop élevé pour le budget du pays qui veut rejoindre le club de Bruxelles et a un taux de chomage de 24%.

Ce mardi, une source gouvernementale confirme à l'AFP que les négociations sont en cours : 

Nous lui avons parlé concernant un poste, mais rien n'est encore certain. Nous n'avons établi qu'un premier contact, mais c'est beaucoup d'argent.

Également contacté par l'AFP, l'entourage de l'ancien président du FMI  dément catégoriquement et évoque une "intox".

L'ancien ministre de l'Économie de Lionel Jospin, aujourd'hui agé de 64 ans, a été auditionné le 26 juin par la commission d'enquête du Sénat sur l'évasion de capitaux et gagne aujourd'hui sa vie comme conférencier et consultant international, expert de la crise.

Il attend, parallèlement, son procès en correctionnelle pour "proxénétisme aggravé en réunion" dans l'affaire du Carlton de Lille.

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