CHAMPAGNE - Le Lab fête, ce samedi 1er décembre 2012, son premier anniversaire.
On pourrait vous raconter très sérieusement les évolutions de notre média, vous assomer de chiffres - 6205 articles, ça donne pas mal de datas ... -, remercier l'UMP de nous donner tant de matière depuis deux semaines ...
A la place, on a décidé de la jouer 100% subjectif, et de vous livrer quelques-uns des moments qui ont marqué notre petite équipe.
Et, parce que ceci n'a rien d'un top, on va même commencer par ... :
> ... le plus beau flop
On y a passé plusieurs heures, avant et après la soirée du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 22 avril.
Déclencher des captures d'écran automatiques, toutes les deux minutes, sur trois ordinateurs figés sur les home du figaro.fr, du monde.fr, de 20minutes.fr.
Les retailler, à peu près automatiquement. Les insérer sous un logiciel de montage, les accélérer, caler une bande son pas dégueu.
Pour vous proposer cette vidéo :
Et là, bim : 300 vues. L'un des sujets les moins lus de l'histoire du Lab.
Bref, un raté, dans toute la longueur : un format sans doute beaucoup trop autocentré, beaucoup trop centré sur les journalistes.
Alors oui, on profite honteusement de notre anniversaire pour tenter, une dernière fois, de vous faire accrocher à cette vidéo en vous racontant tout l'amour mis dans sa réalisation.
Et si, même en vous prenant par les sentiments, ça ne marche toujours pas, on aura compris le message, hein.
> ... avec la plus belle une
Vous le savez, on aime bien les titres incisifs, décalés.
Surtout en une.
LA fameuse photo de Martine Aubry emmenant Jean-Marc Ayrault dans un train fantôme à Lille est, pour nous, un support icono rêvé, qui nous a par exemple permis ce titre :
On essaye quand même de ne pas trop en abuser.
> ... le sujet le plus topito
Classer les député-e-s selon leurs attributs physiques : un de nos confrères s'y est essayé, cet été.
Du coup, dans une démarche égalitariste, on a décidé qu'il n'y avait pas de raison que les sénateurs n'aient pas droit, eux aussi, à leur petit classement.
Voilà, vous savez donc comment nous en sommes arrivés à publier ce classement des sénateurs les plus sexy, qui a vu s'imposer aux trois premières places Philippe Dallier (au centre sur la photo, à l'UMP dans la vraie vie politique), Christophe Béchu (à gauche sur la photo, UMP) et Thani Mohamed Soilihi (à droite sur la photo, divers gauche) :
(Maxppp - capture - Sénat)
> ... le plus gif
Que dire de plus ?
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Mais Le Lab, c'est aussi des échanges sur twitter - Comment ça ? vous ne nous suivez pas ? Allez, hop, on s'abonne, plus vite que ça.
On est du genre plutôt bavards, on poste chacun de nos sujets là-bas, et parfois, parfois, on fait aussi un peu les trolls.
Et le jeu, c'est que, vous aussi, chers lecteurs, vous nous y interpellez, vous commentez, vous râlez, parfois.
Voilà, on partage ici, des messages reçus, de politiques, de lecteurs.
> ... le tweet le plus lèche-botte :
@midilibre Vous manquez cruellement de second degré. Vos collègues du @lelab_e1 ont plus d'humour.
— Christian Estrosi (@cestrosi) Octobre 9, 2012
Oui, nous avons un peu d'humour, monsieur Estrosi.
Non, ne croyez pas ainsi nous amadouer.
> ... le tweet le plus clash :
C'était à l'époque où Cécile Duflot n'était pas encore ministre du Logement du gouvernement Ayrault, mais patronne des Verts.
Dans une longue interview accordée à Nice Matin, Cécile Duflot parlait de "sa" candidate, Eva Joly.
En des termes, disons, pas super enthousiastes. On l'a relevé, on en a fait un petit article.
Cécile Duflot n'a pas aimé, pas aimé du tout :
Alors la @lelab_e1 vous dépassez les bornes de la mauvaise foi, de la méchanceté et du mensonge. Lebuzz n'excuse pas tout,nom de .. !
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) Mars 23, 2012
On a échangé - l'intégralité de l'échange est retranscrit ici. On a commenté.
Aujourd'hui, Cécile Duflot explique elle-même retenir ses tweets les plus aiguisés. Ca nous manque. Un peu.
Bonus :
> le sujet le plus sténo
Nicolas Sarkozy à New-York (photo Reuters)
C'est l'histoire d'un son brut, recueilli par Europe 1, à la sortie de la première conférence donnée par Nicolas Sarkozy en tant que speaker, à New York.
Cinquante minutes enregistrées à l'intérieur de la salle de conférences qui était totalement impossible d'accès pour tout journaliste.
Cinquante minutes où il faut tendre l'oreille.
Au Lab, on s'est demandé comment traiter cette pépite.
On a choisi de vous retranscrire l'intégralité de l'échange. On y a perdu quelques dixièmes d'audition, et ça a été un peu fastidieux. Mais au final, vous avez un document rare.
Sélection opérée par Geoffrey Bonnefoy, Paul Larrouturou, Delphine Legouté, Ivan Valerio, Sébastien Tronche, et Antoine Bayet.