BIS REPETITA - Il y a des formules qui marquent et qu'il est toujours bon de réutiliser. Exemple avec Nathalie Kosciusko-Morizet. Ce 19 juin, dans une interview à Nice Matin, la candidate UMP à la mairie de Paris recycle son "mur des cons virtuels" dans la capitale.
A l'occasion d'une question sur la sécurité, NKM lance en effet que "la gauche colle des étiquettes aux Parisiens" et développe :
Il y a un "mur des cons" virtuel à la mairie sur lequel il y a tout ceux qui, selon eux, ne sont pas leurs électeurs(les automobilistes, les parents contre la réforme des rythmes scolaires ...).
Je ne fonctionne pas comme ça.
La même formule choc, utilisée en référence au "mur des cons" du syndicat de la magistrature, et les mêmes exemples, avait déjà été testés le 28 avril, dans l'émission dominicale Tous politiques, sur France inter.
J’ai parfois l’impression qu’à la mairie de Paris il y a un mur des cons, virtuel bien sûr.
Celui où on a épinglé tous ceux qu’on ne voulait pas voir: les automobilistes parce qu’on les trouve pas beaux, les Parisiens de l’Ouest parce qu’on les trouve trop riches, les parents d’élèves qui ne veulent pas de la réforme des rythmes scolaires ...
Un "mur des cons" utilisé également le 6 mai lors du lancement de sa campagne de terrain, devant ses militants, avant le verdict des primaires à l'UMP :
J'ai l'impression qu'il y a un mur des consà la mairie de Paris.
On a épinglé tous ceux qu'ils n'aiment pas, tous ceux qui ne votent pas pour eux (...) Il y a les automobilistes, les parents d'élèves qui n'aiment pas la réforme des rythmes scolaires, il y a tous ceux dont on se dit qu'ils habitent dans l'ouestet que c'est des riches.
Bref, il y a beaucoup de monde.
La liste n'est sans doute pas exhaustive. Mais NKM aime vraiment bien sa formule.