Le porte-parole du PS, David Assouline, dénonce "une ligue UMP-FN" contre la démocratie parlementaire

Publié à 12h51, le 15 avril 2013 , Modifié à 12h51, le 15 avril 2013

Le porte-parole du PS, David Assouline, dénonce "une ligue UMP-FN" contre la démocratie parlementaire
David Assouline. (Capture d'écran)

La radicalisation des anti-mariage homosexuel, et notamment la sortie de Frigide Barjot promettant du "sang" à François Hollande, a radicalisé le discours du Parti socialiste. Et le vocabulaire employé.  

Le porte-parole du PS, David Assouline, a jugé, lundi 15 avril, lors de l’hebdomadaire point presse du parti, que la droite "salit, attise la rumeur, ment". Et d’ajouter qu’elle "utilise le débat sur le mariage" pour chercher "à créer un climat qui met en cause la démocratie parlementaire".

Le 23 janvier, alors que des élus de l’Entente parlementaire pour la famille, défilaient de l’Assemblée nationale à l’Elysée pour demander un rendez-vous au chef de l’Etat, des élus socialistes avaient comparé cette marche à celle des Ligues dans les années 30.

Un vocable et une comparaison repris ce lundi par David Assouline. Ainsi le sénateur de Paris a-t-il déclaré, utilisant le mot "ligue" en parfaite connaissance, historique, de cause :

On assiste à une ligue UMP-FN contre la démocratie parlementaire.

Et de poursuivre, fustigeant ceux qui se présentent comme "le printemps français", mouvement où "se mêlent militants d'extrême droite, catholiques traditionalistes, et identitaires", selon Libération :

On légitime le soi-disant printemps français qui ressemble plus à un printemps facho.

David Assouline s’étonne également que l’opposition puisse dénoncer "un coup d’Etat parlementaire" et lance une sorte d’ultimatum :

Ca suffit de jouer. Aujourd’hui, on a besoin de cohésion nationale, de cohésion sociale. Personne ne peut jouer avec ce climat.

Gare aux apprentis sorciers de tous poils. Il faut se ressaisir.

Toujours ce lundi, Olivier Faure, député PS réputé proche de Jean-Marc Ayrault et François Hollande, estimait qu’en réponse à la radicalisation des propos tenus par les opposants au projet de loi Taubira, il y avait une réponse : les institutions.

 

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