Candidat cherche tête d'affiche pour remplir meetings. Président cherche reconciliation avec ancienne secrétaire d'État partie fachée. Après le flamboyant retour au bercail de Rachida Dati, Nicolas Sarkozy tend la main à la turbulente Rama Yade. L'intéressée se fait désirer mais se rapproche doucement du candidat de l'UMP.
Retour au bercail
Sur europe1.fr
Nicolas Sarkozy drague Rama Yade, mais l'ancienne secrétaire d'Etat pose ses conditions.
Selon le Buzz politique de Thierry Guerrier, l'ex-protégée du président de la République a "commencé à étudier mercredi, avec Jean-Louis Borloo les termes d'une éventuelle réconciliation avec Nicolas Sarkozy".
Avant d'accepter de rallier le candidat de l'UMP, Rama Yade veut s'assurer de pouvoir se présenter aux législatives dans sa circonscription d'Asnières-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, avec le soutien officiel de l'UMP. Cela voudrait dire, pour la majorité, qu'il faudrait écarter le député UMP sortant Manuel Aeschliman.
Par ailleurs, Rama Yade pose aussi des conditions "politiques". Elle ne veut plus pas apprécié le discours tenu par Claude Guéant sur les civilisations
Elle affiche déjà son accord avec Sarkozy sur certains points
Sur twitter.com
Rama Yade : "Par ailleurs, je salue la proposition de Nicolas SARKOZY d'augmenter la rémunération des enseignants"
— Aurélie Herbemont (@aurelherbemont) Mars 1, 2012
"Je veux la victoire de ma famille politique"
Dans un billet de blog, le journaliste du Monde chargé du suivi de l'Elysée relaie une volonté du Président-candidat de se réconcilier avec sa turbulente secrétaire d'État aux Droits de l'Homme.
Rama Yade ne dément ni ne confirme.
Je veux la victoire de ma famille politique et quand je vois François Hollande j'ai envie de dire au secours. Je veux que ma famille politique gagne , sur une ligne équilibrée, qui tienne compte de ce que pensent les radicaux. Nous ne sommes pas des meubles qu'on pose sur une étagère.
Des meubles qu'on pose sur une étagère ? L'éphèmère soutien de Jean-Louis Borloo garde visiblement un vif souvenir de son petit problème d'appartement.