#QAG - Les députés se retrouvent ce mercredi 13 novembre pour l'une des deux séances hebdomadaires de questions au gouvernement. Une séance lors de laquelle un hommage à Christiane Taubira, attaquée sur sa couleur de peau par l'hebdomadaire Minute, est notamment prévu.
Le Lab vous propose ses morceaux choisis de cette séance du 13 nocvembre.
#TAUBIRA: L'HOMMAGE
C'est Bruno Le Roux, président du groupe socialiste, qui rend hommage à la Garde des Sceaux, après la couverture raciste de l'hebdomadaire Minutedont elle a été l'objet . Bruno Le Roux demande à Jean-Marc Ayrault les suites qu'il compte donner à l'affaire.
Jean-Marc Ayrault, qui a saisi le procureur de la République la veille au soir , commence par rendre hommage à Christiane Taubira, puis s'attaque à Minute :
"Ce n'est pas de l'information, c'est une infraction. Et cette infraction appelle sanction. C'est mon devoir [...] de saisir le Procureur de la République de Paris. [...]
Le racisme n'est pas une opinion mais un délit de la République.
"
Christiane Taubira écoutant Jean-Marc Ayrault
#VERCHÈRE ET LES DÉLINQUANTS CIVIQUES
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Patrice Verchère
Patrice Verchère, député UMP, n'a pas apprécié du tout le qualificatif de "délinquants civiques" qu'a choisi Vincent Peillon pour qualifier les maires qui n'appliqueront pas la réforme scolaire à la rentrée prochaine. Très, très énervé, il s'emporte contre Vincent Peillon, dans une question destinée à Marylise Lebranchu :
"Une commune rurale de ma circonscription a pris la décision à l'unanimité de ne pas mettre en place la réforme la rentrée prochaine.
Dans le même temps, 55 communes annoncent qu'elles n'appliqueront pas la réforme en l'état. Et cela ne fait pas de ces maires des petits délinquants civiques [il hurle], comme l'a exprimé ce matin monsieur Peillon. Ces contestations marquent le début d'une fronde sans précédent des élus locaux.
"
Vincent Peillon prend la place de Marylise Lebranchu. Il commence par rendre hommage aux élus locaux qui appliquent sa réforme. Puis répond sur le fond à Patrice Verchère, développant les améliorations que permet sa réforme, selon lui.
#LE MAIRE QUI N'APPLIQUERA PAS LA RÉFORME
"Monsieur Glavany, s'il vous plaît !", crie Claude Bartolone alors que Charles-Ange Ginesy, député UMP, pose une nouvelle question sur les rythmes scolaires, et annonce qu'il n'appliquera pas, lui-même maire de Péone (Alpes-Maritimes), la réforme des rythmes scolaires.
Sur les plans proposés par la réalisation, Jean Glavany, ancien ministre de l'Agriculture, apparaît effectivement très énervé par cette annonce.
D'autres députés socialistes se chargent d'attaquer le député-maire UMP sur Twitter :
#QAG Offensive de l'UMP sur les rythmes scolaires. Un député maire déclare qu'il n'appliquera pas la loi. Vivement le non cumul des mandats. — Christophe Caresche (@CCaresche) November 13, 2013
Charles-Ange Ginesy, lui, assure le service après-vente de sa décision sur le réseau social :
Rappel : la décision de #Peillon sur les rythmes scolaires n'a pas été votée par le Parlement. Il s'agit d'un simple décret #QAG#DirectAN — Charles Ange Ginesy (@ca_ginesy) November 13, 2013
#FALORNI ET LES GNONS DE LA RÉPUBLIQUE
"Le racisme n'est pas une opinion, c'est un délit". La phrase a été répétée à l'envie par Jean-Marc Ayrault et un bon nombre de députés socialistes depuis l'affaire de la couverture de Minute.
Mais Olivier Falorni, célèbre tombeur de Ségolène Royal dans les Deux-Sèvres, détourne la formule pour utiliser une image.... originale :
"En démocratie le racisme n'est pas une opinion, c'est un gnon. Un gnon aux valeurs de la République. Un gnon à nos valeurs. Nous rendrons coup pour coup à cette écoute de la haine.
"
Amatrice de poésie, Christiane Taubira est visiblement amusée par la formule :