Le tweet anonyme, "un nouveau fascisme" estime Olivier Falorni

Publié à 21h33, le 28 janvier 2013 , Modifié à 21h36, le 28 janvier 2013

Le tweet anonyme, "un nouveau fascisme" estime Olivier Falorni
Olivier Falorni, député PS, en 2012. (Maxppp)

L'histoire du député Olivier Falorni est notamment marquée par un tweet. Celui de Valérie Trierweiler qui l'a soutenu pendant la campagne via un message publié sur le réseau social. 

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Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé.

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Malgré ce très médiatique et retentissant soutien, Olivier Falorni n'est pas un grand amateur de Twitter. Il dispose d'un compte dont il se sert peu et reproche au réseau social l'usage qui est fait de l'anonymat. 

  

Le député de Charente-Maritimes déplore dans Des clics et des claques , sur Europe 1, les nombreux messages insultants qu'il a reçu par cet intermédiaire, et de manière anonyme : 

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Ca tombait dru (pendant la campagne, ndlr), souvent sous le biais de l'anonymat, qui est une forme de nouveau fascisme. 

Moi je le dis, parfois, on a l'impression que les boites Twitter anonymes sont les reproductions des Kommandantur de 1940.

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Concernant le tweet de soutien de Valérie Trierweiler, Olivier Falorni est revenu sur ce qu'il a considéré comme "le soutien d'une amie" : 

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Quand je l'ai reçu, je prenais beaucoup de coups. Quand vous recevez un tweet de soutien de la première dame de France, et surtout d'une amie, vous êtes heureux. Mais électorament parlant, ça n'a pas bougé une voix.

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Il invite par ailleurs a remettre le tweet dans le contexte d'un combat électoral âpre et passionné : 

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Ce tweet n'est pas étranger au contexte dans lequel il a été fait. J'en prenais plein la tête, on m'accusait de tout, nouveau Besson, candidat du Front national …

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Il n'est pas le premier politique à émettre des critiques envers le réseau social. Avant lui, Henri Guaino avait par exemple estimé que Twitter "rendait fou " les politiques. 

Jean-Marc Ayrault expliquait lui à L'Express en mai qu'"on n'explique pas une politique en 140 signes. Une position sur laquelle le Premier ministre a évolué puisqu'il considère désormais que le réseau social peut être un outil pédagogique

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