Nathalie Kosciusko-Morizet: plutôt revoter que scinder l'UMP en deux

Publié à 07h12, le 23 novembre 2012 , Modifié à 07h15, le 23 novembre 2012

Nathalie Kosciusko-Morizet: plutôt revoter que scinder l'UMP en deux
NKM dans Politiques le 22 novembre 2012 (images LCP)

Et si la médiation d'Alain Juppé ne suffisait pas ? Le 22 novembre, l'ancien Premier ministre a proposé la mise en place d'une instance collégiale de cinq membres - comprenant un représentant de chaque camp et des personnalités jugées indépendantes - pour se repencher sur les résultats et rendre ses conclusions sur le vainqueur "sous quinze jours". 

Le même jour, Nathalie Kosciusko-Morizet - qui n'a pris parti pour aucun des deux candidats après avoir elle-même échoué à recueillir les parrainages suffisants - s'est placée dans la perspective d'un échec de cette médiation. Et si l'écart était trop faible entre les deux candidats ? Et si les résultats prononcés par Alain Juppé étaient contestés ?

Pour la maire de Longjumeau, une seule solution : il faudrait alors revoter. Elle l'a expliqué à la fois dans l'émission PolitiqueS d'Europe 1/LCP/Dailymotion et dans une interview vidéo à Challenges :

La proposition d'Alain Juppé de mettre en place une équipe pour revoir les résultats, de travailler avec François Fillon et Jean-François Copé, d'écouter les critiques et les requêtes et de proposer une solution, est la bonne méthode.

Je le dis : si on ne trouve pas de solution, on ne peut pas continuer comme ça. Il y a un problème de légitimté. Si on ne trouve pas de solution, il faudra retourner voter.Evidemment, c'est compliqué, je vois bien toutes les difficultés.

Ce n'est vraiment pas la solution préférable mais tout est préférable à deux écueils majeurs : le recours en justice et la scission de l'UMP.

Selon les informations de Challenges, François Baroin - de la team Fillon - serait à l'oeuvre pour constituer un éventuel nouveau groupe parlementaire, séparé de celui présidé par Christian Jacob.

> Retrouvez ci-dessous l'émission PolitiqueS :

> Et ici son interview à Challenges :

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