#FrançoisBayroupartout C’est l’une des obsessions de Nicolas Sarkozy. Peut-être son pire cauchemar. Son nom ? François Bayrou. Les deux hommes se détestent allègrement et ne s’en cachent pas. L’ancien chef de l’Etat le tient en effet pour responsable de sa défaite à la présidentielle, alors que le président du MoDem avait déclaré voter "à titre personnel" pour François Hollande sans toutefois donner de consignes de vote.
Ce lundi 24 octobre, lors de l’émission "C à vous" sur France 5, Nicolas Sarkozy a de nouveau critiqué le responsable centriste. Il a d’abord déclaré "n’avoir aucun problème personnel avec lui", avant de lancer des propos qui laissent penser le contraire :
"Je le connais bien, il a été candidat quatre fois à la présidentielle. Le pauvre, il n’a jamais passé le premier tour. Il a été ministre de l’Education nationale, il n’a rien touché (sic) en cinq ans, un grand souvenir, à part la loi Falloux qu’il a retirée devant la rue.
"
Nicolas Sarkozy s’est un peu emporté et s’est trompé sur deux points. François Bayrou a en effet été ministre de l’Education nationale pendant quatre ans (1993 à 1997) et non cinq. Surtout, il a été candidat à la présidentielle à trois reprises, en 2002, 2007 et 2012, et non quatre. Peut-être que l’ancien chef de l’Etat avait intériorisé sa victoire à la primaire, ce qui entraînerait alors une quatrième candidature du maire de Pau. Mais nous ne sommes pas encore là.
Nicolas Sarkozy a redit qu’il ne voulait pas d’accord avec le MoDem pour les législatives de 2017, alors qu’Alain Juppé a annoncé le 17 octobre sur Europe 1 qu’il rediscutera avec les centristes, en cas de victoire, des investitures du parti Les Républicains. "Je ne veux pas que la future majorité soit otage de François Bayrou, il manquerait plus que ça. Quand on parle de donner un groupe à ses amis, Alain Juppé dans ce cas de figure serait dans la situation de François Hollande qui est d’une certain manière l’otage de Madame Duflot", s’est justifié l’ancien président. Un nouvelle attaque en règle, donc, au lendemain de l'appel des 165 élus sarkozystes contre François Bayrou dans le JDD.
[BONUS TRACK] Prix du pain au chocolat : Sarkozy plaisante sur Copé
Jean-François Copé ne connaît pas le prix d’un pain au chocolat. Selon le député et maire de Meaux (Seine-et-Marne), il coûte entre 10 et 15 centimes . Pas trop grave selon Nicolas Sarkozy : selon lui, "on peut se tromper". Mais il a ajouté, en blaguant :
"Peut-être qu’à Meaux on lui fait des prix.
"